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Maroc - Jordanie, finale de la Coupe Arabe

Maroc - Jordanie, finale de la Coupe Arabe, un titre avant d’accueillir la CAN ?

Cette finale de la 11e édition de la Coupe Arabe de la FIFA, opposant le Maroc et la Jordanie, ne constitue pas seulement l'épilogue d'un tournoi régional d'envergure, mais s'inscrit dans un calendrier géopolitique et sportif d'une densité exceptionnelle pour le Royaume chérifien.

À peine soixante-douze heures après le coup de sifflet final de cette rencontre, le Maroc ouvrira officiellement les portes de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025 sur son propre sol, faisant de ce match au Qatar une répétition générale aux enjeux psychologiques et tactiques majeurs.

Pour le Maroc, l'objectif est limpide : ramener un second trophée après celui de 2012 et asseoir sa domination avant de plonger dans le défi continental. Pour la Jordanie, cette première finale historique représente l'apogée d'une progression fulgurante entamée lors de la dernière Coupe d'Asie.

Le Maroc et la Jordanie en tête de leur groupe respectif

La présence de ces deux nations en finale n'est en rien le fruit du hasard, mais la conséquence d'une maîtrise tactique et d'une rigueur défensive affichées dès la phase de poules, entamée le 1er décembre 2025. Le Maroc et la Jordanie ont su naviguer à travers des groupes compétitifs, imposant leur rythme et confirmant leur statut de prétendants sérieux.

La domination stratégique du Maroc dans le Groupe B

Le Maroc a hérité d'un Groupe B composé de l'Arabie Saoudite, d'Oman et des Comores. Dès le match d'ouverture le 2 décembre, les hommes de Tarik Sektioui ont affiché leurs ambitions en disposant des Comores sur le score de 3-1. Ce match a permis de valider les automatismes offensifs, avec une prestation remarquée de Karim El Berkaoui, qui a su exploiter les espaces laissés par une défense comorienne volontaire mais limitée.

La seconde journée a été marquée par une opposition plus rugueuse face à Oman. Le match nul (0-0) concédé le 5 décembre a mis en évidence la capacité du bloc marocain à rester hermétique face à une équipe jouant regroupée. C’est toutefois lors de la troisième journée, le 8 décembre, que le Maroc a véritablement envoyé un signal fort à la concurrence. Dans un "choc des titans" contre l'Arabie Saoudite, les Lions de l'Atlas se sont imposés 1-0 grâce à un but chirurgical d'El Berkaoui à la 70e minute. Cette victoire a non seulement assuré la première place du groupe mais a aussi démontré la maturité d'un effectif capable de gérer la pression des grands rendez-vous.

L'ascension fulgurante des Nashama dans le Groupe C

De son côté, la Jordanie a réalisé un parcours quasi-parfait dans un Groupe C pourtant considéré comme le plus relevé du tournoi, incluant l'Égypte, les Émirats arabes unis et le Koweït. Le 3 décembre, les Nashama ont entamé leur campagne par une victoire capitale 2-1 face aux Émirats arabes unis, un succès qui a immédiatement installé une dynamique de confiance.

La confirmation est intervenue contre le Koweït (3-1) le 6 décembre, mais c'est le 9 décembre que la Jordanie a véritablement sidéré les observateurs en écrasant l'Égypte de manière spectaculaire (3-0). Cette victoire fleuve face à un ogre continental a propulsé les hommes de Jamal Sellami en tête du groupe avec un plein de points (9 sur 9) et une différence de buts flatteuse. L'analyse tactique montre que la Jordanie a su exploiter les transitions rapides, punissant systématiquement les pertes de balle adverses.

Un parcours sans faute en phase à élimination directe

En quarts de finale, le Maroc a dû faire preuve d'une patience exemplaire pour forcer le verrou de la Syrie. Le score final de 1-0 le 11 décembre, encore une fois grâce à une réalisation d'El Berkaoui, a confirmé que cette équipe savait gagner "petit" quand le jeu se fermait. Parallèlement, la Jordanie écartait l'Irak (1-0), prouvant sa capacité à gérer des matchs à haute tension émotionnelle.

Les demi-finales du 15 décembre ont définitivement tracé la route vers Lusail. Le Maroc a livré sa prestation la plus aboutie du tournoi en surclassant les Émirats arabes unis (3-0). Les réalisations d'El Berkaoui (28e), Achraf El Mahdioui (83e) et Abderrazak Hamdallah (90+2e) ont illustré la profondeur du banc et la variété des solutions offensives à disposition de Sektioui. La Jordanie, quant à elle, a créé une nouvelle sensation en éliminant l'Arabie Saoudite (1-0) grâce à un but de Nizar Al-Rashdan, validant son ticket pour une finale historique.

Le Maroc en route pour une Seconde victoire?

Le Maroc se présente ce soir avec l'étiquette de favori légitime. Fort de son titre acquis en 2012, le Royaume cherche à devenir l'une des rares nations à inscrire son nom deux fois au palmarès de cette compétition. Les analyses techniques suggèrent que le Maroc possède actuellement l'effectif le plus équilibré du monde arabe, alliant l'expérience des cadres de la Botola à la fraîcheur de joueurs évoluant dans les championnats du Golfe.

Analyse des cotes et du marché des paris

La balance penche nettement en faveur des Lions de l'Atlas. La solidité du bloc défensif marocain, qui n'a encaissé qu'un seul but en cinq rencontres, constitue l'argument principal des bookmakers. La victoire du Maroc d’ailleurs bien cotée puisqu’elle atteint 1,96 sur Winamax.

La force tranquille de Karim El Berkaoui et le retour de Hamdallah

Le succès marocain repose en grande partie sur l'efficacité de Karim El Berkaoui. L'attaquant d'Al-Dhafra est l'homme en forme de cette Coupe Arabe 2025. Avec 4 buts inscrits en 5 matchs, il affiche une moyenne de 0,57 but par 90 minutes, un ratio d'élite pour une compétition internationale de ce niveau. Son profil, mêlant sens du placement et rapidité d'exécution, sera le principal casse-tête pour la défense jordanienne. D’ailleurs la victoire du Maroc avec un but d’El Berkaoui est coté à 3,5 sur Winamax .

L'autre facteur déterminant est le retour d'Abderrazak Hamdallah. Après avoir purgé une suspension pour un carton rouge plus tôt dans le tournoi, le "Serial Killer" a immédiatement retrouvé le chemin des filets en demi-finale. Son expérience des terrains qataris et son impact physique en font un complément idéal à El Berkaoui. Tarik Sektioui a d'ailleurs souligné en conférence de presse que le retour de Hamdallah apportait un "plus indéniable sur le plan offensif et mental" au groupe.

Le défi de Jamal Sellami et l'absence de Yazan Al-Naimat

Pour la Jordanie, la tâche s'annonce complexe, d'autant plus que l'équipe doit composer avec l'absence de sa superstar offensive, Yazan Al-Naimat. Blessé lors du quart de finale contre l'Irak, le joueur a dû subir une intervention chirurgicale à Doha pour une rupture des ligaments croisés. Cette absence prive les Nashama de leur principal créateur d'espaces et de leur finisseur le plus imprévisible.

Cependant, Jamal Sellami, fin tacticien connaissant parfaitement le football marocain, a su bâtir une équipe qui ne repose pas sur une seule individualité. La solidarité du groupe et la discipline tactique sont les maîtres-mots. Sellami a rappelé que "la Jordanie a déjà perdu une finale continentale ici à Doha et que ce groupe a une faim de trophée qui peut compenser bien des absences". Le milieu de terrain Nizar Al-Rashdan, héros de la demi-finale, sera chargé de l'animation offensive en l'absence d'Al-Naimat. Pourtant, même si la Jordanie devrait poser des problèmes aux marocains, elle devrait perdre. Les deux équipes devraient marquer et cela laisse la place à un pari sur un score de 2-1, 3-1 ou 4-1 en faveur du Maroc 5,80 sur Winamax.

Un historique largement favorable au Royaume

Les statistiques historiques entre les deux nations penchent lourdement en faveur du Maroc. En trois confrontations officielles majeures, le Maroc s'est imposé trois fois, marquant 10 buts sans en encaisser aucun lors des deux dernières rencontres.

CompétitionDateRésultatBilan
Coupe Arabe (Damas)26/09/1974Maroc 3-1 JordanieVictoire MAR
Jeux Panarabes12/10/1976Jordanie 0-3 MarocVictoire MAR
Coupe Arabe FIFA (Doha)04/12/2021Jordanie 0-4 MarocVictoire MAR

Cette ascendance psychologique est un atout non négligeable pour les Lions de l'Atlas, même si Jamal Sellami s'efforce de dédramatiser ces chiffres, rappelant que le contexte de 2025 est totalement différent de celui de 2021.

Le Maroc attend une victoire ce soir pour bien préparer sa CAN dont elle est favori

Si le trophée de la Coupe Arabe est en soi un objectif prestigieux, il prend une dimension presque mystique dans le contexte de la CAN 2025. Le Maroc s'apprête à accueillir l'Afrique du 21 décembre au 18 janvier, et une victoire ce soir agirait comme le catalyseur final d'une ferveur nationale déjà à son comble.

La CAN 2025 : Un enjeu de Soft Power et d'expertise

Le Maroc ne se contente pas d'organiser une compétition de football ; il déploie une stratégie d'influence régionale. La CAN 2025 est présentée comme "la plus belle édition de l'histoire", s'appuyant sur des infrastructures que le monde entier scrute avant le Mondial 2030.

  • Modernisation des infrastructures : Neuf stades ont été mobilisés, dont six ont bénéficié d'une enveloppe de 9,5 milliards de dirhams pour une mise aux normes internationales.
  • Innovation logistique : Pour la première fois dans l'histoire de la CAF, 24 camps de base dédiés ont été créés, offrant à chaque sélection un centre d'hébergement et d'entraînement privé, éliminant les contraintes de déplacement fatigantes.
  • Technologie de pointe : Maroc Telecom a transformé les villes hôtes en vitrines numériques avec un déploiement massif de la 5G pour absorber les pics de trafic liés au streaming et aux transactions numériques des 800 000 visiteurs attendus.

Une victoire ce soir au Qatar validerait la dynamique victorieuse de l'ensemble du football marocain, des infrastructures aux résultats sur le terrain.

La sécurité et l'organisation comme socle de réussite

Le Royaume a également investi massivement dans la sécurisation de l'événement. La mise en place de caméras intelligentes équipées de reconnaissance faciale à Casablanca, Rabat et Tanger montre la volonté de garantir une fête sans incident. La police montée et des unités spécialisées ont été formées spécifiquement aux interactions avec le public international, incluant la maîtrise des langues étrangères.

Le lien entre la finale de ce soir et la CAN est indissociable. Pour Tarik Sektioui, ramener le trophée est un "devoir national" pour honorer la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI en faveur du sport. Le succès de l'équipe A' au Qatar sert de baromètre pour l'équipe A de Walid Regragui, qui débutera sa compétition dans quelques jours sous une pression immense en tant que favori désigné par la presse mondiale.

L'influence des techniciens marocains : Le triomphe d'un modèle

La finale de Lusail est avant tout la consécration du modèle de formation des cadres marocains. Voir deux entraîneurs nationaux s'affronter pour un titre international majeur est un message fort envoyé au reste du monde. Tarik Sektioui représente la continuité du travail entamé avec les sélections de jeunes et l'équipe olympique, tandis que Jamal Sellami incarne l'expertise exportable qui réussit là où d'autres ont échoué.

Cette hégémonie technique permet au Maroc de se positionner comme le centre de gravité du football arabe et africain. Les experts s'accordent à dire que "le Maroc compte bien offrir la plus belle CAN de l'histoire", et le préambule qatari de ce soir semble en être la parfaite illustration.

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