West Ham - Liverpool (3-2), les Hammers font chuter les Reds

Liverpool n’est plus invaincu. Seule équipe des grands championnats à ne pas encore avoir chuté cette saison, l’équipe de Klopp a fait pschitt ce dimanche lors d’un déplacement à West Ham. A Londres, elle a cédé et assez logiquement en plus.

West Ham a joué sans complexes

Dès l’entame de la partie, il était évident que les Merseysiders n’allaient pas pouvoir dérouler le jeu comme ils savent le faire. Leurs hôtes du jour les ont pris à la gorge d’entrée, avec un pressing haut et beaucoup d’engagement. Pas habitués à se faire bousculer de la sorte, les vice-champions d’Angleterre ont déjoué.

Il n’y avait dès lors rien de surprenant à ce que les Londoniens ouvrent la marque. Ça a été chose faite au bout de quatre minutes de jeu, avec un malencontreux contre son camp d’Alisson. Le Brésilien s’est troué, convoquant le souvenir des boulettes commises par ses prédécesseurs à ce poste.

Getty

A 1-0, Liverpool était encore dans le match. Mais, pour revenir à la marque il a eu besoin d’un exploit individuel. Celui de Trent Alexander-Arnold. Le latéral anglais a fait la différence sur un magnifique coup franc de 20 mètres (41e). Après que les pendules aient été remises à l’heure, on pensait les visiteurs partis pour faire respecter la hiérarchie. Il n’en a rien été.

En seconde période, West Ham a repris l’ascendant, en évoluant d’une manière complètement décomplexée. Un jeu ambitieux dont LFC a une nouvelle fois fait les frais à la 67e quand Pablo Fornals est allé battre Alisson après avoir été lancé plein axe. Ça faisait 2-1, puis 3-1 lorsque le Français Kurt Zouma est venu reprendre un corner de la tête (74e).

Le réveil tardif des Reds

Avec deux buts d’avance, et sous le coup de l’euphorie, West Ham s’est un peu relâché. Cela lui a couté une réduction du score, signée Divock Origi (83e). Les Londoniens ont ensuite été assez solides pour préserver le maigre avantage et assurer leur première victoire contre Liverpool depuis janvier 2016. C’était non sans trembler toutefois, puisque Sadio Mané les a inquiétés d’une tête (91e) après l’avoir déjà fait sur une reprise à bout portant à la 52e.

Ce succès des Hammers a dû faire particulièrement à leur coach David Moyes. En tant qu’ancien manager d’Everton et de Manchester United, le technicien écossais doit pleinement savourer ce grand coup réussi face aux Reds. Et en plus, sa formation double son rival du jour au classement pour se positionner sur le podium. De quoi passer un beau break international.