La première du trio Kylian Mbappé, Lionel Messi et Neymar au PSG n’a pas été couronnée de succès. Mercredi, lors du match de Ligue des Champions contre le FC Bruges, ils ont très peu brillé offensivement. De plus, leur gout modéré pour le travail défensif a fait que leur équipe a souvent été coupée en deux lors des pertes de balle et donc exposée aux offensives de l’adversaire.
Aujourd’hui, il apparait clair que le PSG ne peut gagner en rentabilité si l’un ou plusieurs membres de la triplette de devant ne prête pas main forte aux arrières. Mais, est-ce que ce scénario est vraiment possible ? Un certain Omar Da Fonseca ne le pense pas.
Le célèbre consultant de BeIn Sports ne voit pas les vedettes franciliennes faire des efforts dans la récupération. Il estime donc que c’est aux autres joueurs de s’adapter. « On peut raconter ce qu’on veut, mais Messi ne défendra jamais, Neymar le fait mais avec la même envie que ma petite fille au moment d’aller à la crèche, a-t-il plaisanté dans un entretien au Parisien. Les sept autres joueurs du PSG doivent être les garants de l’organisation et de la lucidité à la perte du ballon. Il y a une vraie philosophie à imposer. Paris sera obligé de montrer une supériorité dans le jeu, de tenir le ballon et de prendre le risque d’aller jouer dans le camp adverse ».
« Pochettino a un drôle de boulot »
L’ancien joueur du club est certain qu’il y a moyen de bien performer tout en laissant les attaquants se concentrer sur le travail de finition. « Il faut, par exemple, que chacun ait des repères à la perte de balle, sache la façon de revenir, de se replacer, de combler les espaces, a-t-il déclaré. Pour ça, il faut définir une organisation qui tient compte du fait que Paris a une équipe pour jouer l’attaque. Personne ne peut dire à Messi, Neymar ou Mbappé de se salir le short à tacler dans tous les sens. Leur imposer ça, ce serait les dénaturer. S’il (Mauricio Pochettino) attend que la solidité ou l’équilibre vienne de ces trois mecs, il se trompe ».
Enfin, Da Fonseca a conclu en mettant la pression sur son compatriote Mauricio Pochettino, en rappelant que c’est à lui de faire en sorte que l’équipe ait un équilibre sans brider ses génies : « Sa mission est de mettre le talent en valeur mais aussi de donner un cadre, une mission précise à chacun des sept autres en s’appuyant sur une méthodologie de base. L’envers du décor, c’est que ça peut chambouler certains. N’est-ce pas ce qui arrive à Wijnaldum, qui semble souffrir d’une espèce de timidité compétitive ? L’influence de ces trois mecs ne doit pas faire naître de complexe chez les autres. Pochettino a un drôle de boulot… »




