Thierry Henry FranceGetty

Thierry Henry révèle la seule fois où il a pleuré durant sa carrière

Thierry Henry est aujourd’hui coach de haut niveau. Actuellement, il est en charge de l’équipe de France Espoirs qu’il espère pouvoir emmener à l’or olympique l’été prochain. Tout en étant concentré pleinement sur sa tâche, « Titi » ne se refuse pas quelques retours dans le passé. Il se remémore souvent ses expériences comme joueur, qu’elles aient été bonnes ou mauvaises.

Henry a souffert face aux Italiens

Dans un entretien accordé au Parisien, le champion du monde 98 a notamment évoqué l’échec qui l’a le plus marqué quand il était encore footballeur. Il s’agit de l’élimination en qualifications pour les JO de Sydney 2000. Il avoue même avoir versé quelques larmes après avoir vu ce rêve disputer les Olympiades s’évaporer.

« Les gens pensent que le foot n’est pas un sport olympique. Mais ce n’est pas une question de foot, là, on parle des JO avec tout ce que ça représente, a-t-il commencé par relever. Les Jeux chez toi, c’est une fois tous les cent ans. Je me souviens encore que je n’ai pleuré quand, en qualif en novembre 1999, on s’est fait éliminer par l’Italie de Gattuso et Pirlo. Je n’ai pas versé une larme quand j’ai gagné la Coupe du monde, mais j’ai pleuré de ne pas faire les JO de Sydney. C’est dire à quel point cette compétition est importante à mes yeux ».

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Thierry Henry Gennaro Gattuso Andrea PirloGetty

Les Gattuso, Pirlo et cie l’ont aussi frustré en 2006 en le privant d’un deuxième titre de champion du monde. Enfin, il y a également eu le fiasco de l'Euro 2008 avec un revers cuisant contre les champions du monde en titre (voir photo ci-contre). Il n’était manifestement vraiment pas verni face à cette brillante génération de la Squadra Azzurra.

Tout en avouant avoir été touché par cette désillusion, Henry ne considère pas cet épisode comme un regret. Il avoue d’ailleurs ne pas en avoir du tout par rapport à sa première carrière. Aucun. « Les gens ont toujours peur de parler de l’échec ou des choses qui n’ont pas fonctionné. Mais en général, c’est là où tu en apprends le plus sur ta personne. Après avoir terminé le tableau — quand je parle de « tableau », je fais référence à ma carrière —, tu ne reviens pas pour le retoucher. Souvent, ce sont les autres qui le font. L’auteur, lui, il a déjà fini ».

Il visualise déjà l’or olympique

A défaut d’avoir pu les jouer et les gagner en tant que joueur, Henry se verrait bien triompher aux JO comme entraineur. Il ne s’en cache pas ; à Paris, cet été, il ne visera rien d’autre que l’or oympique. « Bien sûr ! Mais il y a une différence entre avoir un objectif et l’atteindre. Pour atteindre un objectif, il faut commencer par le visualiser et ne pas avoir peur de le dire. En 1998, Aimé Jacquet avait réussi à nous le mettre en tête alors que c’était difficile à imaginer pour certains. Si tu ne visualises pas ce qu’il y a à aller chercher, tu vas où ? Après, il faut que tu emmènes les gens. Et pour ça, il faut être bon aussi ».

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