Gennaro Gattuso est le nouveau patron du sportif à l’OM. Au lendemain de l’officialisation de sa venue sur le banc, l’entraineur italien a été présenté à la presse. Droit dans ses bottes, « Il Rino » a exprimé tout ce qui l’anime avec cette nouvelle mission qu’on vient de lui confier. Même si la situation et le contexte ne sont pas faciles, il est certain de pouvoir redresser l’équipe phocéenne.
Gattuso vise l’Europe !
"Le mot d'ordre, c'est l'Europe, a-t-il clamé d’emblée. J'ai une prolongation de contrat qui est liée à l'Europe (à la qualification en Ligue des champions) donc j'ai intérêt à finir dans les 4, sinon je rentre chez moi. Il faut se concentrer match après match. Il faut faire en sorte que les supporters soient heureux de venir au Vélodrome."
Il promet beaucoup d’intensité
Comment compte-t-il justement faire pour que l’OM joue le haut du tableau et rivaliser avec les meilleures équipes de ce championnat ? Sa réponse : "Les matchs, ils se gagnent sur les entraînements de la semaine. Il faut de l'intensité. Le foot moderne en a besoin. Il faut casser les lignes, avoir une équipe rapide... J'ai un staff d'adjoints, ils m'aident. On va être un peu stressant pour les joueurs mais on les respecte."
Les joueurs sont prévenus
Il a ensuite étale sa manière de fonctionner, mettant ainsi en garde ses troupes : « Sur ma carrière, peu de gens parlaient en bien de moi. En dehors du terrain, j'écoute beaucoup mes joueurs, je dis les choses en face. J'essaie d'être transparent, les joueurs apprécient quand on leur dit la vérité. Je dois encore m'améliorer dans mes rapports avec mes dirigeants mais pas avec mes joueurs. »
Il connait l’histoire de l’OM
L’ancien coach de Naples compte sur ses joueurs pour redonner des couleurs à Marseille, mais il s’appuie aussi sur les supporters. Il sait que ces derniers peuvent avoir un rôle important à jouer dans le redressement de l’équipe : "Le Vélodrome, c'est un des rares stades qui peut être comparé avec ceux d'Amérique du Sud. C'est vraiment une ambiance incroyable, ça tremble. Pour le club, je me souviens de Tapie, Papin, Deschamps, l'OM a une belle histoire. Il y a beaucoup de pression. J'ai entraîné à Naples, les deux villes se ressemblent un peu."
Pas intimidé par le contexte marseillais
Gattuso est parfaitement au courant des soucis qu’il y a eu avec les Ultras récemment. Mais à aucun moment cela ne l’a découragé à accepter le poste : "Moi aussi j'ai vécu des situations de contestation. J'en ai parlé au président. Je lui ai dit : "s'il faut prendre une gifle, il faudra se taire." J'ai conscience de la situation. Je sais que c'est dur. Il faut aller de l'avant. Se concentrer sur l'avenir. Pour finir, on n’a qu'une seule vie. Pour les gens qui aiment ce travail, on ne peut pas refuser ce club. "
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