Joris Gnagnon Rennes Ligue 1Getty

Rennes-Monaco (1-1) : Joris Gnagnon, un travail dans l'ombre qui porte ses fruits

"Ready for the war." Joris Gnagnon l'avait annoncé sur les réseaux sociaux. Il était prêt. Et le défenseur a répondu présent, marquant l'unique but rennais mercredi contre Monaco (1-1) d'une reprise du gauche. La confirmation de son retour en forme, après s'être assis sur le banc lors des premiers matches de l'ère Lamouchi. "Je me sens nettement mieux. J'ai beaucoup bossé physiquement. Je n'ai pas lâché le morceau et c'est ce que je dois faire pour arriver en haut", confiait-il après la rencontre.

Bousculé par son entraîneur, qui lui reprochait d'être en surpoids par rapport aux exigences du haut-niveau, Joris Gnagnon a opéré "un travail dans l'ombre", comme il le dit lui-même. "J'ai bossé sur ce que j'avais à bosser. J'ai perdu beaucoup de poids. Pendant la trêve, j'ai travaillé avec Thomas, mon préparateur physique. Tout va bien, mais la saison n'est pas encore finie", rappellait-il avec humilité. Heureux de voir que son travail porte ses fruits et qu'il enchaîne désormais les bonnes prestations.

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"Il fallait que je ressemble plus à un athlète"

"Je suis en nette progression, reconnaît le compère de Jérémy Gélin en défense centrale. Le coach me pousse à ne rien lâcher, que ce soit à l'entraînement ou en match. Il observe le moindre détail." Un travail méticuleux qu'il accueille avec joie aujourd'hui. "Je prends beaucoup de plaisir, dit-il. Il fallait que je ressemble plus à un athlète. Chose que je suis déjà, mais je voulais monter d'un cran, je me suis dit que je devais m'affiner. Ce n'était pas évident, mais j'avais envie de jouer, et de tout donner pour le club."

Face à Radamel Falcao, l'ancien joueur de Montfermeil a remporté 60% de ses duels, soit presque deux fois plus que Gélin (33,3%). Un nouveau match solide à mettre à son actif alors qu'il n'avait plus marqué depuis le 10 septembre, à Marseille. "Je n'ai pas l'habitude de me rappeler ce que je fais de bien, je me rappelle surtout de ce que je fais mal, mais si je peux apporter cette grinta à mon équipe, il n'y a pas de souci." Une chose est sûre, le soldat Gnagnon est bien là. Affûté pour le sprint final.

Benjamin Quarez, au Roazhon Park.

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