Javier Tebas LFPGetty Images

PSG - "Quand tu triches, tu dois être exclu", s'insurge (encore) Javier Tebas

Désormais habitué aux sorties médiatiques enflammées à l'encontre du Paris Saint-Germain, le président de Ligue de Football Espagnole a remis le couvert, mardi, en marge d'une conférence sur l'avenir du football au Sport Innovation Summit 2018 organisée dans la capitale. 

Résolument opposé au projet parisien qu'il ne cesse de pointer du doigt par rapport à ses moyens financiers jugés disproportionnés et surtout ne respectant pas les règles imposées par l'UEFA et son fair-play financier, celui qui préside la Liga depuis 2013 n'y est, de nouveau, pas allé de ma main morte à l'encontre du club francilien. En effet, venu à Paris pour "défendre les intérêts de l'industrie du football en Europe" qu'il estime menacés par les clubs ayant "l'appui d'Etats", comme le rapporte l'Agence France Presse, Javier Tebas n'en démord pas, le PSG doit être exclu des compétitions européennes. 

"Nous sommes en train d'étudier le cas d'autres clubs. Le PSG est le cas le plus flagrant"

"La décision appartient à l'UEFA. De mon côté, je ne me fonde que sur les faits dont je dispose aujourd'hui : l'UEFA a ouvert une enquête en première instance obligeant le PSG à vendre des joueurs pour environ 60 millions d'euros. En deuxième instance, l'organe de l'UEFA (la chambre de jugement de l'instance de contrôle) a dit que ce n'était pas suffisant et qu'il fallait corriger les ressources déclarées provenant du sponsoring comme l'office du tourisme du Qatar, parce qu'elles n'étaient pas réelles. Et le Fair-play financier dit que quand tu triches dans une compétition, tu dois en être exclu", a ainsi confié le dirigeant de 56 ans, qui ne cesse de s'insurger publiquement contre le Champion de France en titre ces derniers mois. 

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Javier Tebas LFPGetty Images

De plus, Javier Tebas a ajouté avoir d'autres clubs dans le viseur, bien que dans un degré moindre que celui du Paris Saint-Germain, mais aussi ne pas avoir attendu l'arrivée de Neymar, l'une des anciennes stars de son championnat, pour monter au créneau. "On a aussi dénoncé Manchester City (détenu par le fonds souverain d'Abu Dhabi) et nous sommes en train d'étudier le cas d'autres clubs. Le PSG est le cas le plus flagrant (...) Au mois de mars 2017, cinq mois avant le transfert de Neymar au PSG, j'ai eu une réunion dans mon bureau avec Nasser (Al-Khelaïfi, président du PSG) et je lui ai dit que j'allais dénoncer ces irrégularités que j'ai évoquées. Cela n'a rien à voir avec Neymar. Je lui en ai parlé cinq mois avant", a ainsi confié le dirigeant. Déterminé. 

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