Di Maria Lucas PaquetaGetty Images

PSG-Lyon (0-1) : Di Maria, le visage pâle

L'occasion était belle pour Angel Di Maria de marquer de points. Il n'en a rien été. Aligné d'entrée ce dimanche pour le choc de la 14e journée de Ligue 1 contre Lyon, l'Argentin n'a pas eu l'impact espéré, rendant une copie bien pâle dans ses registres préférentiels, à savoir la créativité et l'apport offensif.

Censé être la première rampe de lancement du PSG avec Marco Verratti, dans le 3-5-2 concocté par Thomas Tuchel, Di Maria a traversé la première période sans éclat. Durant les 45 premières minutes, "El Fideo", aligné en relayeur droit, n'a touché que 24 ballons. Il n'a remporté que 44% de ses duels et a surtout manqué d'inspiration dans sa projection avec et sans ballon. Un apport insuffisant, à l'image des siens, face au pressing haut et intense des Lyonnais.

Pas mieux en deuxième...

La pauvreté de l'animation de son équipe a obligé Thomas Tuchel à revoir ses plans à la pause. L'entraîneur a alors décidé de faire muter son équipe en 3-4-3, sans sentinelle, décalant automatiquement Di Maria sur l'aile droite. On aurait pu penser que "ADM" se sentirait plus à l'aise dans cette position qu'il connaît à la perfection, et qu'il affectionne habituellement. Pas du tout. Le n°11 parisien est resté sans réaction, ne faisant aucune différence jusqu'à son remplacement par Kylian Mbappé à la 64e minute.

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La période est décidément délicate pour Di Maria. Sur le banc pour les derniers matches de Ligue des champions contre Manchester United et Basaksehir, l'ancien Madrilène peine à sortir la tête de l'eau, et ce depuis qu'il a retrouvé la sélection argentine lors de la dernière trêve internationale.

Il était jusqu'ici l'un des relais privilégiés de Thomas Tuchel. L'un des joueurs que l'entraîneur cochait le premier sur la feuille de match. Mais aujourd'hui, la dynamique ne joue pas en faveur de Di Maria qui n'a pas saisi l'occasion de rappeler qu'il reste un élément essentiel de ce collectif. Tuchel pourrait quand même devoir le relancer rapidement en fonction de la gravité de la blessure de Neymar, sorti sur civière juste avant le coup de sifflet final.

Benjamin Quarez, au Parc des Princes.

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