Dimanche soir, la défense du Paris Saint-Germain a souffert face à l'Olympique Lyonnais (0-1). Troisièmes de Ligue 1, les hommes de Thomas Tuchel se sont déjà inclinés à quatre reprises en championnat depuis le début de la saison, eux qui alternent le chaud et le froid. Une situation qui inquiète, d'autant que Neymar s'est blessé.
En toute fin de match, dans le bout du temps additionnel, le maître à jouer du Paris Saint-Germain a été taclé par son compatriote Thiago Mendes. D'abord sanctionné d'un carton jaune, le milieu de terrain lyonnais a finalement écopé d'un carton rouge suite à la sortie sur civière de Neymar, en larmes sur la pelouse du Parc des Princes.
Le père de Neymar particulièrement remonté
Si l'on ignore encore la gravité de la blessure de l'ancien joueur du FC Barcelone, sa douleur au moment de sa sortie laisse présager le pire. En attendant le verdict des examens, le père de Neymar ne décolère pas, lui qui a affiché sa colère noire sur le réseau social Instagram, peiné de voir son fils dans cet état.
"Jusqu’à quand ? On parle tellement de ça, On se souvient de cet excès de violence ! Pourquoi ne pas sévir dès la première faute ? Pourquoi attendre la 7e, 8e, 9e faute ? A-t-on besoin d’aller voir le VAR pour savoir que ça mérite une expulsion ? A-t-on besoin du VAR pour comprendre cette faute violente ? Il faut blesser quelqu’un pour avoir une attitude honnête ? Un joueur fait un ciseau irresponsable, violent qui laisse l’autre joueur sans option de défense", a d'abord pesté le père de Neymar, amer.
PSG-Lyon (0-1) : "C'est ma faute", assume Thomas Tuchel
"Nous n’avons pas pris en compte le fait que Neymar a subi son traditionnel lot de fautes durant tout le match, toujours violentes, et ça alimente ce genre d’attitude et ce type de joueur. Le football sera perdant. JUSQU’A QUAND CE SERA LA FAUTE DE LA VICTIME ??? Dépendre de celui qui contrôle le match, de celui qui peut protéger (l’arbitre, ndlr)… Quoi faire ? Dieu veille", a ensuite ajouté le Brésilien. Des questions et des débats qui reviennent malheureusement trop souvent ces dernières années...




