Draxler Özil DFB Team 25052018Getty Images

PSG : Julian Draxler a "hâte de rencontrer" Thomas Tuchel et aborde le Mondial avec l'Allemagne

Un an et demi après son arrivée au Paris Saint-Germain, Julian Draxler va connaître son deuxième entraîneur. Recruté par Unai Emery en janvier 2017, le milieu offensif international allemand s'apprête à travailler sous la tutelle de son compatriote Thomas Tuchel, alors que l'ancien entraîneur du Borussia Dortmund a été nommé sur le banc du PSG le mois dernier. 

Sélectionné pour la Coupe du monde 2018 avec l'Allemagne, Julian Draxler a livré son sentiment sur le nouveau coach du club de la capitale, ce vendredi, en conférence de presse. L'intéressé a confié qu'il avait hâte de rencontrer le technicien, ce dernier ayant déjà rencontré plusieurs joueurs cadres. " L'herbe peut être plus verte, parfois elle ne l'est pas, c'est la même chose dans chaque espace de travail... Professionnellement, je pense que tout le monde est très, très convaincu par lui" , a-t-il d'abord souligné.  "Je n'ai pas de préjugés. Il se dit parfois que c'est un homme dur. Mais il a sa personnalité et j'ai vraiment hâte de le rencontrer. C'est certainement un avantage d'avoir une communication en allemand. J'ai très hâte de voir Thomas Tuchel et je suis heureux qu'il vienne à Paris".

Draxler a également abordé avec le sourire l'intransigeance supposée de son nouveau coach. "Peut-être que vous avez un ou deux conseils pour moi (rires). Mais j'ai déjà essayé quelques trucs, je sais ce qui me convient ou pas. Je ne pense pas qu'à cause de Tuchel je vais complètement changer et être végétalien. Mais peut-être qu'il peut me convaincre...".

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Parallèlement à cela, Julian Draxler a balayé l'actualité de l'équipe championne du monde en titre. Cette semaine, il a évidemment été question de l'absence remarquée de Leroy Sané dans la liste des 23 pour la Coupe du monde en Russie. "Qu'il ait dû rentrer à la maison était aussi une surprise pour nous. Il a vécu une très, très grande saison en Angleterre. Je connais Leroy depuis longtemps, nous sommes amis, donc je suis particulièrement désolé pour lui. Mais nous devons tous accepter la décision, le sélectionneur national a ses raisons. Leroy n'est certainement pas aussi détendu qu'il ne l'est d'habitude. Il est très déçu, mais cela ne le mettra pas hors course".

Enfin, le joueur du PSG a évoqué son rôle de cadre dans la Mannschaft, un an après une Coupe des Confédérations où ce costume lui avait particulièrement réussi. "Je suis ici en permanence depuis l'âge de 18 ans. Je connais les processus, j'ai mûri en tant que joueur. À un moment donné, il y aura un changement, et il y aura des joueurs qui devront évoluer dans de nouveaux rôles. Ce serait souhaitable pour moi de prendre un de ces rôles. Mais cela ne marche bien sûr qu'en étant performant en club et avec l'équipe nationale. Vous ne vous levez pas et dites : "Aujourd'hui, je suis un leader". C'est un processus. Mais j'ai déjà le but d'accomplir cela".

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