Maxwell aura été l’un des premiers vrais "Galactiques" du Paris Saint-Germain, l’une des premières figures tutélaires du vestiaire à l’époque QSI. Et pourtant, il aurait pu ne jamais rejoindre la capitale française ! En décembre 2011, alors au Barça, il entend parler d’un intérêt parisien mais, au début, pas question pour lui de se séparer de son entraîneur, l’illustre Pep Guardiola.
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"À l’époque, j’étais au Japon avec Barcelone, dans une chambre d’hôtel en compagnie de mon frère. J’observais de loin ce qui se passait avec le Qatar. Je voyais que certains joueurs signaient au PSG. Et il y a eu ce premier contact avec Leonardo. Bien sûr, quand vous êtes au Barça, aucun club plus grand ne peut vous appeler. Du coup, quand vous êtes sollicité, vous regardez le projet sportif, ce que votre carrière peut y gagner", a commencé à raconter dans L'Équipe celui qui est aujourd'hui ambassadeur parisien au Brésil.
"Leo a une manière de vous convaincre"
"J’étais à un âge où je pouvais encore signer un bon contrat et jouer régulièrement. Et en parlant avec Leo, j’ai mesuré l’importance du projet du PSG. C’est sûr que c’est difficile de quitter Barcelone. J’ai toujours dit que, pour moi, tous les entraînements avec Guardiola ont été comme des leçons de foot. C’est difficile alors d’imaginer quelque chose de plus grand", a poursuivi Maxwell. Mais c’était sans compter sur la capacité de persuasion de Leonardo.
"Leo a une manière de vous convaincre… Il a été aussi mon idole alors, bien sûr, c’est différent. C’est une personne appréciée et respectée au Brésil. Ne serait-ce que de parler avec lui a été magnifique. Après, il a la capacité de bien expliquer le projet et il m’a donné envie de jouer pour Paris", a conclu l’ancien latéral gauche. Un joli coup de Leonardo, au final, et les supporters parisiens n’ont pas vraiment eu à s’en plaindre jusqu’à son départ à la retraite en 2017.
