Ce mardi 5 juillet, les Girondins de Bordeaux jouent leur avenir devant la DNCG. La relégation en Ligue 2 a plombé les finances du club déjà dans le rouge.
Si le club bordelais ne parvient pas à présenter des garanties bancaires suffisantes à la DNCG, il pourrait se voir rétrograder administrativement en National 1.
Dans ses colonnes, le journal Libération fait le point sur la situation financière des Girondins qui doivent « encore 50 millions d'euros à [leurs] créanciers » et 15 millions d'euros à la métropole bordelaise « pour l'étalement du loyer du stade Matmut Atlantique. »
Libération dévoile également la politique de hauts salaires versés aux joueurs et aux membres du staff. Des salaires astronomiques qui ont encore grevé un peu plus le budget des Girondins.
On y découvre ainsi les négociations surréalistes entre l'entraîneur Vladimir Petkovic et les dirigeants bordelais pour le recruter : « les négociations débutent durant l'été, les Girondins lui proposent 280 000 euros par mois. Mais très rapidement, le coach s'étrangle. Admar Lopes, le directeur sportif installé par Gérard Lopes, parle en brut. […] Petkovic refuse de signer. […] Les dirigeants bordelais quittent la pièce et reviennent un quart d'heure plus tard avec le même contrat à la virgule près, sauf qu'il s'agit cette fois de net… »
Ironie du sort, Petkovic sera licencié quelques mois plus tard après des résultats catastrophiques (5 victoires, 8 nuls et 12 défaites en 25 matches)…
Libération s'attarde également sur les recrues bordelaises du mercato d'hiver. Marcelo (34 ans), licencié par l'Olympique Lyonnais quelques semaines plus tôt pour ses prestations catastrophiques et une affaire de flatulence dans le vestiaire, touche 130 000 euros brut par mois. Quant à Joshua Guilavogui, ancien international français âgé de 31 ans dont la carrière est sur le déclin, il émarge à 240 000 euros.
Enfin, Libération révèle qu'il y a tout de même une bonne nouvelle sur le plan économique. Le Monégasque Aurélien Tchouaméni à a été transféré cet été au Real Madrid pour 80 millions d'euros. Formé à Bordeaux, les Girondins ont récupéré 10% du montant de la vente soit 8 millions d'euros. De quoi renflouer, un tout petit peu, les caisses du club avant le passage devant la DNCG.


