Actuellement âgé de 62 ans, Pascal Olmeta, qui avait joué en grande partie de sa carrière avec les clubs français (sauf Espanyol Barcelone janvier – Juillet 1997), avait ses propres manières de gérer ses problèmes avec les journalistes et/ou supporters. A Marseille, il avait corrigé un supporter qui le huait.
Pascal Olmeta avait bien battu un supporter
Né à Bastia, Pacal Olmeta avait joué pour le SC Bastia, Toulon, RC Paris, l’Olympique Lyonnais, l’Espanyol ou encore l’Olympique de Marseille (1990 - 1993). Avec les Phocéens, l’ancien gardien de but, qui a raccroché en 1999, a disputé un total de 112 rencontres, encaissant 80 buts et faisant 53 clean sheets. S’il a été sifflé dans ses divers clubs puisqu’il a évolué dans les clubs rivaux de France, Olmeta a pris un supporter marseillais, qui a servi de cobaye à tous les autres.
« Je me fais siffler parce que j’arrive de Paris. Comme je me fais huer avant à Paris parce que je suis du sud, et à l’OL parce que je viens de l’OM. Déjà à Bastia, avec Toulon, je me fais traiter de tout, ma famille se bat dans les tribunes ! », a commencé Pascal Olmeta dans une interview accordée à So Foot.
« À l’OM, il y a un mec derrière le but qui n’arrêtait pas. ‘Eh enculé d’Olmeta, fils de pute, wa waw a…’ Je pensais qu’au bout de dix matchs, il arrêterait. Mais non ! Alors je dis à deux potes boxeurs où il se place, et de me le ramener sur le parking après le match. Eh bah je l’ai frappé – j’avais un porte-clés de voiture avec une dent de sanglier dans la paume de la main, j’ai toujours la cicatrice. Quand il est tombé, je l’ai shooté à coups de santiags sur la tête. Moi, je ne suis pas un fils de pute. Ma mère, elle savait d’où elle venait », a-t-il ajouté.
Olmeta avait coupé court
Pour l'ancien portier marseillais, il fallait procéder ainsi pour que les autres supporters sachent qu'il faut respecter les footballeurs.
« Mais si tu ne fais pas ça, dix autres vont se mettre avec lui… Et à la fin je vais me faire tuer ! Des fois tu sortais avec les voitures, c’était chaud. Rudi Völler s’est fait taper dessus ! Un jour il y en a un qui touche ma Porsche, à peine. Bah je suis sorti direct. Il ne faut pas laisser faire ! À Marseille, il y a un journaliste de La Provence, un anti-Olmeta. Il écrivait toujours que j’étais mauvais, même si j’avais passé le match à chanter derrière le but avec le public ! Un jour, je le croise en rentrant au vestiaire : ‘Tu écris avec quelle main ?’ ‘Celle-là, et alors ?’ Et alors, crac ! Je lui ai pété les doigts. Eh oui ! », a conclu Olmeta.


