Pierre Emerick Aubameyang Marseille Rennes Ligue 1 03122023Getty

Pascal Olmeta (ex OM) raconte comment il avait maltraité un supporter

Actuellement âgé de 62 ans, Pascal Olmeta, qui avait joué en grande partie de sa carrière avec les clubs français (sauf Espanyol Barcelone janvier – Juillet 1997), avait ses propres manières de gérer ses problèmes avec les journalistes et/ou supporters. A Marseille, il avait corrigé un supporter qui le huait.

Pascal Olmeta avait bien battu un supporter

Né à Bastia, Pacal Olmeta avait joué pour le SC Bastia, Toulon, RC Paris, l’Olympique Lyonnais, l’Espanyol ou encore l’Olympique de Marseille (1990 - 1993). Avec les Phocéens, l’ancien gardien de but, qui a raccroché en 1999, a disputé un total de 112 rencontres, encaissant 80 buts et faisant 53 clean sheets. S’il a été sifflé dans ses divers clubs puisqu’il a évolué dans les clubs rivaux de France, Olmeta a pris un supporter marseillais, qui a servi de cobaye à tous les autres.

« Je me fais siffler parce que j’arrive de Paris. Comme je me fais huer avant à Paris parce que je suis du sud, et à l’OL parce que je viens de l’OM. Déjà à Bastia, avec Toulon, je me fais traiter de tout, ma famille se bat dans les tribunes ! », a commencé Pascal Olmeta dans une interview accordée à So Foot.

« À l’OM, il y a un mec derrière le but qui n’arrêtait pas. ‘Eh enculé d’Olmeta, fils de pute, wa waw a…’ Je pensais qu’au bout de dix matchs, il arrêterait. Mais non ! Alors je dis à deux potes boxeurs où il se place, et de me le ramener sur le parking après le match. Eh bah je l’ai frappé – j’avais un porte-clés de voiture avec une dent de sanglier dans la paume de la main, j’ai toujours la cicatrice. Quand il est tombé, je l’ai shooté à coups de santiags sur la tête. Moi, je ne suis pas un fils de pute. Ma mère, elle savait d’où elle venait », a-t-il ajouté.

Olmeta avait coupé court

Pour l'ancien portier marseillais, il fallait procéder ainsi pour que les autres supporters sachent qu'il faut respecter les footballeurs.

« Mais si tu ne fais pas ça, dix autres vont se mettre avec lui… Et à la fin je vais me faire tuer ! Des fois tu sortais avec les voitures, c’était chaud. Rudi Völler s’est fait taper dessus ! Un jour il y en a un qui touche ma Porsche, à peine. Bah je suis sorti direct. Il ne faut pas laisser faire ! À Marseille, il y a un journaliste de La Provence, un anti-Olmeta. Il écrivait toujours que j’étais mauvais, même si j’avais passé le match à chanter derrière le but avec le public ! Un jour, je le croise en rentrant au vestiaire : ‘Tu écris avec quelle main ?’ ‘Celle-là, et alors ?’ Et alors, crac ! Je lui ai pété les doigts. Eh oui ! », a conclu Olmeta.

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