A l’instar de Pierre Sage, Rayan Cherki était présent en conférence de presse vendredi en marge du match contre Nantes, dimanche (22e journée de Ligue 1). L’international Espoirs français est revenu sur plusieurs sujets dont celui de son avenir ainsi sur sa période de galère cette saison.
Rayan Cherki ne pense pas à son avenir à l’OL
Grand espoir de l’Olympique Lyonnais, Rayan Cherki ne connait pas la meilleure saison de sa jeune carrière. Le jeune milieu de terrain de 20 ans a souvent été décevant lors de l’exercice en cours. Mais ayant toujours eu la confiance de Pierre Sage, Rayan Cherki retrouve de bonnes sensations ces dernières semaines. Cependant, malgré son regain de forme, l’avenir du Bleuet est toujours en suspens et l’intéressé même n’y pense pas encore.
Getty« Je ne pense pas du tout à après. Nous avons énormément d’échéances jusqu’à la fin de saison. Pour le moment, l’OL passe avant Rayan Cherki », déclare-t-il avant de rendre un vibrant hommage à son entraineur, Pierre Sage. « Elle est superbe (notre relation). Pour moi, le contact humain est très important. J'échange beaucoup avec lui. J’espère qu’on va continuer comme ça. J’apprends tellement avec lui, son appui sur les manques que j’ai eus et que j’ai encore, et ça porte déjà ses fruits », poursuit Cherki.
Cherki remercie ses détracteurs
Les prestations décevantes de Rayan Cherki avec l’OL cette saison lui ont valu une vague de critiques. Le jeune français n’a notamment pas été épargné par la presse et encore moins par les observateurs de la Ligue 1. Au moment où il commence à retrouver la lumière, Cherki admet que ces critiques lui ont plutôt rendu service.
« Si vous aviez été plus tendres avec moi, peut-être que je ne serais pas là où je suis aujourd’hui. Je suis quelqu’un qui aime quand c’est dur. C’est là que je vois si j’ai les capacités pour relever les épreuves. Je ne pense pas que le poids a été trop dur à porter, c’est le monde du foot qui veut ça. Chacun a sa façon de voir les choses. J’apprends tous les jours, et je vais encore m’améliorer. Je suis dans une phase de ma vie où je suis encore en formation, j’apprends beaucoup. Je pense que j’avais pris conscience de certaines choses avant Toulouse, maintenant comme je l’ai souvent dit à mes coachs. On n’est jamais meilleurs que quand on est au pied du mur. Il faut toujours repousser ses limites. Mon seul objectif est d’être bon », confie-t-il.
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