Nice vs OM, 22/08/21Getty Images

Nice-OM : la mairie de Marseille tacle l'OL, Aulas répond

La passe d'armes continue après les incidents qui ont émaillé le match entre Nice et l'OM, arrêté le 22 août dernier à la suite d'un envahissement de terrain de la part des supporters niçois, qui s'en étaient pris aux joueurs olympiens.

Au lendemain des sanctions prononcées par la LFP, c'est un nouvel invité surprise qui se retrouve mêlé à cette histoire qui ne le concernait pourtant pas jusqu'à présent.

En effet, l'adjoint aux Sports de la mairie de Marseille, Sébastien Jibrayel, a voulu montrer son désaccord envers les sanctions en ironisant sur Twitter, pointant notamment du doigt un autre club rival : l'Olympique Lyonnais.

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"Je prends acte de la décision prise par la LFP même si je m'attendais à mieux pour l'OM. Nos joueurs sont blessés, le terrain est envahi, les conditions sécuritaires ne sont pas réunies... et malgré cela on doit rejouer le match. Ah j'oubliais, nous ne sommes pas l'OL !", a-t-il tweeté.

Un message qui, sans surprise, n'a pas vraiment été du goût du club rhodanien, à commencer par son président, Jean-Michel Aulas. Ce dernier a donc tenu à répondre, toujours sur Twitter : "Merci de ne pas nous utiliser comme contre-feu, cela ne vous honore pas en tant qu’élu de la République."

Pour rappel, la commission de disciline de la LFP a décidé que la rencontre, interrompue à la 74e minute alors que Nice menait 1-0, serait intégralement rejouée à huis-clos et sur terrain neutre. De plus, les club azuréen a été condamné à trois matchs à huis-clos (donc celui déjà purgé contre Bordeaux avant la trêve internationale) et à un retrait de deux points, dont un avec sursis.

Côté marseillais, l'adjoint de Jorge Sampaoli qui avait frappé un supporter, Pablo Fernandez, a été suspendu jusqu'au 30 juin prochain. Alvaro a lui écopé de deux matchs, tandis que Dimitri Payet a été sanctionné d'un match avec sursis.

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