L'entraîneur marseillais était présent en conférence de presse ce jeudi, à deux jours d'un déplacement crucial à Guingamp dans la course à l'Europe. Il a notamment évoqué l'état d'esprit de son groupe, qui a renoué avec la victoire la semaine passée contre Nîmes (2-1), mais aussi le retour gagnant de Luiz Gustavo contre les Crocos après qu'il l'ait piqué au vif.
Sur l'état d'esprit
"Chaque jour est différent, c'est pour ça que le maître-mot d'un coach, c'est de savoir s'adapter (...). Le groupe a envie de finir le mieux possible, d'aller chercher la meilleure place possible au classement. La vérité du jour : on s'est rapprochés du troisième, mais Saint-Etienne aussi. Si on veut continuer la pression, on doit gagner à Guingamp, une équipe difficile à manier à la maison, qui va jouer à fond pour obtenir des points déterminants pour sa survie en Ligue 1."
Sur Luiz Gustavo, très bon contre Nîmes
"J’ai senti des signes d’amélioration chez Luiz ces derniers jours, je savais qu’on aurait besoin de lui, de Dimitri (Payet). Je savais qu’on était encore loin de la ligne d’arrivée et que tout mon groupe serait impliqué. Je compte aussi sur tous les autres qui n’ont pas joué. On a vraiment besoin de tout le groupe pour aller chercher tous les points possibles
"Je compte beaucoup sur Luiz, c’est le cas depuis que je suis arrivé ici. Je voulais déjà qu’il vienne à Rome. C’est une recrue majeure pour nous. Avec Adil (Rami), je n’oublie pas qu’il était la pierre angulaire de l’équipe la saison passée. Mais je suis obligé de tenir compte des performances de tout le groupe."
Sur les difficultés défensives de Marseille à l'extérieur
"Il y a des stats implacables comme celle-là : on prend trop de buts cette saison. On aurait dû transformer certaines défaites en matches nuls. Dans certains matches, on doit être plus solides. En février, notre très bonne période a coincider avec une vraie solidité défensive."
Sur les penalties concédés [le dernier en date contre Nîmes pour une main de Kamara]
"En toute objectivité, il y a des penalties qui sont logiques, mérités, car on est intervenus avec trop d'engagement et pas assez de maîtrise. Il y a des penalties non justifiés et imaginaires, par exemple Bouba Kamara contre Limassol. À Bordeaux, il y a main pour nous, pas penalty. Main pour eux. Les deux sont involontaires. Ce n’est pas propre à l’OM mais il faut régler ce problème des mains. On a abordé le sujet avec Leonardo Jardim lors de la réunion des instances sur le VAR."