Cette intervention se produit suite à la lettre ouverte adressée au président de la Fédération espagnole de football (RFEF), Rafael Louzan. Dans la lettre, les arbitres espagnols sont accusés d'être corrompus et de priver les Blancos de leurs honneurs.
Le Real Madrid a envoyé une lettre de quatre pages, publiée sur son site Internet et signée par le secrétaire de la commission, affirmant qu'ils avaient été spécifiquement lésés par l'arbitrage en Liga. Dans la lettre, ils demandent une réforme de la CTA et le limogeage des arbitres qui étaient en activité pendant la période où l'ancien vice-président José Maria Enriquez Negreira était au pouvoir. Il fait actuellement l'objet d'une enquête pour corruption sportive entre 2001 et 2017, période pendant laquelle il a reçu plus de 7 millions d'euros de paiements de Barcelone.
Dans une interview accordée à El Chiringuito, telle que rapportée par Sport, Medina a expliqué que même si les arbitres peuvent commettre des erreurs, ils ne sont en aucun cas malhonnêtes.
« Je n’ai honte de rien. Ni mes collègues ni moi ne sommes corrompus. Nous pouvons être très incompétents, nous pouvons être très mauvais, mais je vous garantis que nous ne serons pas corrompus. »
« Les arbitres ne vont pas sur le terrain avec l’intention de nuire à qui que ce soit. Malgré ce que disent les déclarations, les lettres ou la télévision, nous sommes honnêtes. Personne ne va sur le terrain avec l’intention de nuire à qui que ce soit. »
Sur la décision de ne pas expulser Carlos Romero pour son tacle sur Kylian Mbappé, le thème central des plaintes du Real Madrid, Medina a presque admis que c’était une erreur.
« Ce que tout le monde voit, un arbitre et deux responsables de la VAR ne peuvent pas ne pas le voir. Je suis très clair sur ce qui s’est passé, tout le monde l’a vu, même si je ne parle pas seulement de l’action de Mbappé… Quand c’est noir et blanc et que le blanc est évident et que l’arbitre choisit le noir, je ne peux pas vous donner d’explication. »




