Angel Di Maria Neymar Leipzig PSGGetty

Leipzig-PSG (0-3) : un Di Maria de gala pour une soirée de rêve

L'homme du match ce mardi, c'était lui ! Suspendu face à l'Atalanta Bergame la semaine passée, Angel Di Maria retrouvait le onze de départ face à Leipzig (0-3), en demi-finale de la Ligue des champions. Un retour en fanfare pour "ADM", impliqué sur les trois buts parisiens (un but, deux passes décisives). Il restera quoi qu'il arrive comme le grand bonhomme d'une rencontre à classer au rang de démonstration, tant le PSG n'a pas tremblé du début à la fin, s'offrant une qualification historique pour la finale de la Ligue des champions. Sa première finale de C1, et ce l'année de son cinquantenaire.

Aux bons souvenirs de "La Luz"

Rapidement dans le bain comme le reste de son équipe, Di Maria s'est montré disponible, actif et déterminé à briller. Son état d'esprit conquérant, illustré par la multitude de bons ballons qu'il a donnés, a porté un PSG rarement mis en difficulté. C'est par sa patte gauche que tout s'est décanté après seulement treize minutes de jeu. Di Maria a fait parler sa classe en déposant le cuir sur la tête de Marquinhos, qui décroisait pour tromper Peter Gulacsi (1-0). Le premier coup de canon d'un match qui ne pouvait pas échapper aux Parisiens au vu du peu d'adversité proposé par Leipzig.

Di Maria, lui, s'est rappelé aux bons souvenirs de l'Estadio da Luz. Passé par le Benfica Lisbonne pendant trois saisons (2007-2010), le n°11 parisien a fait chavirer des Allemands aux abois en donnant le coup de grâce par un but plein de finesse d'abord, à la suite d'une mauvaise relance du portier de Leipzig interceptée par Leandro Paredes (0-2, 42e). L'ancien Madrilène a ensuite signé une autre passe décisive sur une nouvelle erreur adverse, donnant le troisième but à Juan Bernat (0-3, 56e). La 27e passe décisive de sa carrière en C1. Tout un symbole puisqu'il égale par la même occasion Ryan Giggs au rang des meilleurs passeurs de la compétition. Di Maria est seulement devancé désormais par Lionel Messi (33) et Cristiano Ronaldo (38). Une "presta" de gala, et un PSG en plein rêve.

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Benjamin Quarez, notre envoyé spécial à Lisbonne.

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