"Le seul club où il a vraiment été heureux est le Napoli", affirme le père d'Edinson Cavani

Blessé au mollet gauche lors de la victoire de l'Uruguay obtenue face au Portugal (2-1) grâce à deux réalisations qu'il a lui-même inscrites, Edinson Cavani a de grandes chances de manquer le 1/4 de finale des siens, ce vendredi (16h), contre l'Equipe de France. Une situation que l'on imagine difficile à vivre pour un joueur n'ayant jamais triché, toujours prêt à donner le maximum de sa personne pour aider le collectif. Néanmoins, à en croire les propos accordés par son père, Luis Cavani, au média Fox Sport Uruguay, il n'y a pas qu'en sélection qu'El Matador est susceptible de vivre des moments difficiles... Bien au contraire. 

"Le seul club où il a vraiment été heureux est le Napoli"

En effet, interviewé par Fox Sport Uruguay, le père de l'attaquant aux 105 sélections pour la Céleste n'a pas hésité à laisser planer un certain flou autour de l'avenir de son fils, en sous-entendant que ce dernier n'est pas épanoui dans la capitale. "Edi est un joueur qui a toujours été dévoué au sacrifice. Le seul club où il a vraiment été heureux est le Napoli, mais aussi à Palerme, où ils l'ont accueilli comme un gamin. A Paris, il a eu des hauts et des bas, c'est un peu de la faute du groupe et de celui qui manage le groupe", a ainsi glissé Luis Cavani, en toute décontraction.

Gettyimages

De plus, sachant que ses propos allaient ensuite être potentiellement mal interprêtés, il n'a pas manqué de se justifier, mettant en cause le comportement des partenaires de celui qui a inscrit 32 buts en Ligue 1 la saison dernière. "Parce que le groupe doit se manager pour que chacun remplisse sa fonction, pour l'équipe et pas pour les gens (observateurs, supporters, NDLR). Et ici il y en a beaucoup qui jouent individuellement et pour les gens", a-t-il ajouté. Des déclarations qui devraient faire réagir dans les prochains jours, laissant planer un doute sur l'avenir du joueur au sein du club francilien, lui qui est souvent annoncé sur le départ. A ce sujet, le père du principal intéressé a judicieusement nuancé, rappelant que "Paris est une équipe qui n'est pas facile à dépasser économiquement."