Alors qu’on le pensait assuré de rester en place au moins jusqu’à la fin de la saison en cours, Ronald Koeman n’est plus sûr de passer l’hiver au FC Barcelone. Il pourrait même sauter avant le mois d’octobre s’il ne parvenait pas à redresser sa formation.
Joan Laporta, le président barcelonais, aurait été très déçu par la productivité de l’équipe lors du premier match de Ligue des Champions. Et même si le revers concédé face au Bayern Munich (0-3) n’était que le premier de l’exercice en cours, il ne croit plus vraiment en la capacité du technicien hollandais à guider vers les sommets.
Et au-delà de ce résultat essuyé contre les champions d’Allemagne (0-3), il y a également la sortie médiatique récente de Koeman qui a pu le fâcher le patron. L’ancien sélectionneur des Oranje a déclaré, en creux, à la presse de son pays que son supérieur hiérarchique ne respectait pas son rôle. "Ma relation avec Laporta s’est améliorée. Mais la semaine dernière, il s’est passé quelque chose que je considère comme néfaste. Il a suggéré que l’entraîneur ne dispose pas de tous les pouvoirs. Il a trop parlé", avait-il lâché.
Koeman a trois matches pour sauver sa peau
Le lien de confiance s’est rompu entre les deux hommes et c’est Koeman qui risque d’en faire les frais. Selon une information communiquée par le site du quotidien Sport, il aurait trois matches pour prouver qu’il mérite encore cette responsabilité. Autrement, il se verra indiquer la porte de la sortie.
Le programme immédiat des Blaugrana semble cela dit être relativement abordable. Memphis Depay et ses coéquipiers affronteront successivement Grenade, Cadix et Levante, des équipes qui sont toutes à leur portée. Mais, juste après, ils auront à défier le Benfica Lisbonne en Ligue des Champions et l’Atlético Madrid en championnat.
Pour rappel, Koeman est arrivé à Barcelone à l’été 2020 en remplacement de Quique Setién. Son bilan est relativement mitigé, mais il reste l’entraineur qui a permis au géant catalan de renouer avec les trophées avec la conquête de la Copa Del Rey en mai dernier. Le tout dans un contexte économique très compliqué.


