Stephanie Frappart refereeGetty

"Je n’ai aucun réseau social" : Frappart, les critiques et sa bulle

Elle restera à jamais comme la première femme à arbitrer une finale de Coupe de France. Ce samedi, Stéphanie Frappart sera au sifflet pour superviser les débats entre l’OGC Nice et le FC Nantes au Stade de France, et elle se sait attendue.

Frappart n’écoute pas les critiques

Il faut que la Française, plébiscitée par l’ensemble de la profession et des médias à ses débuts, a connu un coup de moins bien cette saison en Ligue 1. Comme plusieurs de ses collègues, pour ne pas dire tous, elle a pris certaines décisions plus que litigieuses sur des matchs décisifs, et sa cote de popularité a baissé auprès du public spécialisé.

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En a-t-elle conscience ? Difficile à dire car, sur Europe 1, la femme en noir a avoué ne pas être présente sur les réseaux sociaux et "ne pas lire les journaux". Compliqué, donc, de prêter une oreille attentive aux critiques dans ces circonstances.

Frappart se dit "très détachée par rapport à tout ça"

"Je n'ai aucun réseau social, je ne lis pas les journaux, donc je suis très détachée par rapport à tout ça. On m'a fait part de quelques véhémences de certains, mais moi je ne m'y attache pas beaucoup. Je reste sur la technique et les décisions prises, plutôt que sur les on-dit. Franchement, je suis détachée de tout ça", a-t-elle expliqué.

Jérôme Rothen, consultant pour RMC Sport, n’avait pas hésité à critiquer sévèrement Madame Frappart après sa désignation pour arbitrer la finale : "Mon dieu, pauvre football, pauvre FFF. Mais c’est quoi son mérite ? De faire des conneries à tous les matchs ? J’ai une grosse pensée pour les autres arbitres, et j’ai le sentiment qu’ils pensent comme moi !"

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