Ferran Torres Georgia vs Spain 2022 World Cup qualifierGetty Images

Géorgie-Espagne (1-2) - La Roja à l'arrachée en Géorgie

Willy Sagnol était à deux minutes d'un premier gros coup sur le banc de la Géorgie. Mais dans les derniers instants, Dani Olmo a surgi pour offrir une première victoire à la Roja dans ces élmiminatoires.

Devant un stade plein venu encouragé son équipe, c'est bien l'Espagne qui se montre la plus tranchante dans les premières minutes en monopolisant le ballon. La première opportunité est pour Ferran Torres, mais l'attaquant de Manchester City voit Loria s'interposer sur sa tentative.

Une parade de chaque côté quelques instants plus tard quand Unai Simon, titulaire dans les cages de la Roja, s'envole pour sortir une tête de Kashia consécutive à un corner. L'Espagne tient le ballon, fait tourner et prend son temps pour essayer de trouver la faille dans la défense adverse.

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Ferran Torres est le plus en vu dans son couloir droit, tandis qu'Alvaro Morata est lui peu trouvé. Mais en face, les Géorgiens n'hésitent pas à partir tester l'arrière-garde espagnole et parviennent à faire passer quelques frissons.

Et ouvrent même le score à la surprise générale sur un contre mené par Kiteishvili qui parvient à se défaire du marquage pour décaler Kvaratskhelia sur la gauche de la surface, dont la frappe croisée à ras de terre trompe la vigilance de Simon (1-0, 44e). Pour le plus grand bonheur du public géorgien.

Pas le choix pour la formation de Luis Henrique après le repos : il faut accélérer. Et pourtant, les Espagnols peinent toujours autant à porter le danger dans la surface adverse, malgré un rythme élevé. Et restent menacés sur quelques pertes de balle.

Les centres trouvent rarement preneurs... sauf sur ce ballon au sol de Jordi Alba à destination de Morata tout près du but. Le buteur de la Juve ne touche pas le ballon, qui arrive jusqu'à Ferran Torres, qui n'a plus qu'à pousser au fond (1-1, 56e).

Un but qui replace totalement l'Espagne, qui asphyxie désormais son adversaire, incapable de continuer à se projeter vers l'avant. Mais défend avec toujours autant d'application. Malgré près de 75% de possession de balle, l'Espagne peine à trouver l'ouverture une deuxième fois.

Et alors que l'on n'y croyait plus, c'est Dani Olmo qui sauve la sélection espagnol d'une nouvelle déception trois jours après la Grèce grâce à une frappe lointaine (1-2, 90e+3). Shengelia est même exclu pour un tacle les deux pieds décollés sur Pedro, dans une triste fin de match pour les locaux.

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