En décembre dernier, Javier Pastore et Angel Di Maria - comme d'autres joueurs - étaient accusés par Médiapart et l'EIC de faire transiter de l'argent versé par leurs sponsors vers des paradis fiscaux. Une méthode que les deux Argentins auraient utilisée depuis plusieurs années sans jamais être répérés.
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Pour Mediapart, Angel Di Maria aurait touché en 2014 de l'argent issu d'un contrat de sponsoring via sa société, Sunpex, enregistrée au Panama, un paradis fiscal qui a donné son nom à l’un des plus grands scandales mondiaux de fraude fiscale, les "Panama Papers".
Du côté de Javier Pastore, c'est le contrat qui le lie avec Nike qui lui aurait permis d'envoyer 1,9 millions d'euros dans une société offshore en Uruguay, paradis fiscal sud-américain un temps surnommé "la Suisse américaine."
Suite aux révélations sur ses deux joueurs, le Paris Saint-Germain avait alors confié que les commissions versées à des agents ayant monté un business offshore n'avaient "rien d'illégales", précisant que "les entreprises de ces agents (étaient) immatriculées dans l'Union européenne."
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Mais Mediapart annonce ce mercredi que le club avait signé un contrat en août 2015 avec la société offshore gérant les droits à l'image d'Angel Di Maria au Panama. Un contrat qui prévoirait que le PSG touche une part de l'argent versée par les marques et les sponsors.
Si on reprend les lignes du contrat, le Paris Saint-Germain aurait eu la mission suivante à accomplir : "aider le joueur à développer, négocier et organiser de nouvelles activités génératrices de revenus" en échange d'une commission (30% versée par la société LMP).
Le contrat stipulerait même que les revenus de Di Maria atterrissent au Panama. Joint par Mediapart, le PSG assure qu'il n'a touché qu'une seule commission, d'un montant de 22 500 euros, depuis août 2015. Le club ajoute qu'il "n'a pas signé d'autres contrats de ce type pour d'autres joueurs faisant partie de l'effectif."
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