Le FC Barcelone n'a pas réussi à sortir victorieux du Clasico contre le Real Madrid (1-2) ce dimanche. Les Blaugrana recevaient leur ennemi juré au Camp Nou, mais se sont inclinés face à une équipe madrilène qui n'a pas eu besoin de forcer son talent pour repartir avec les trois points. Neuvième du championnat espagnol, le FC Barcelone espérait sauver son début de saison avec un succès de prestige. En vain... Depuis, les critiques déjà acerbes à l'encontre de Ronald Koeman se sont encore accentuées.
PSG : Pochettino, le vestiaire commence à douter
Déçus par le résultat face au rival historique, les supporters ont meme attendu l'entraîneur du club catalan à l'extérieur du Camp Nou. Le FC Barcelone a depuis condamné les "actes violents et méprisants" dirigés contre son entraîneur, mais force est de constater que le Néerlandais a le cuir dur et ne compte pas plier. Loin de là.
"Des gens qui ont des problèmes d'éducation"
Présent ce mardi en conférence de presse, le technicien catalan a tenu à relativiser l’ampleur de la contestation, affirmant sa détermination à aller au bout de sa mission. "C'est un problème social, je ne pense pas qu'il y ait de solution à ce qui s'est passé quand j'ai quitté le Camp Nou. Ce sont des gens qui ont des problèmes d'éducation, ils ne savent pas quelles sont les normes et les valeurs. L'ambiance sur le terrain était tout à fait à l'opposé, même à 0-2", a d'abord analysé l'ancien joueur du club, déçu.
"Il ne faut pas faire très attention à ces personnes, tout en demandant au club de prendre ses responsabilités. Le club sait que ce genre de chose ne peut plus se répéter et il doit trouver une autre solution. Il n'est pas nécessaire d'y accorder plus d'attention, c'est un problème social qui se produit partout dans le monde, pas seulement ici. (…) Je n'aime pas ce que j'ai vécu dimanche. Il vaut mieux qu’ils applaudissent", a ensuite ajouté Ronald Koeman, qui s'attend à ce que son équipe progresse.
"Nous améliorons les choses. Vous n'avez pas à regarder simplement le résultat, même si je comprends la déception de perdre contre Madrid. (…) Face aux vents contraires, il est facile d’abandonner. Mais je ne suis pas quelqu’un comme ça, j’affronte les choses", a promis le Batave. Voilà qui a le mérite d'être clair.




