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Équipe de France - Lucas Hernandez : "Rester la sélection que tout le monde veut battre"

Vous êtes-vous fait secouer dans les vestiaires après le match compliqué face à l'Islande ? 

On ne s'est pas vraiment fait secouer. On est passé à côté en première période puis on a continué a souffrir en seconde période mais on a tout donné dans les 10 dernières minutes. On a pu gratter ce match nul mais on a vu que toutes les sélections peuvent nous faire mal si on n'est pas à 100%. 

Après la claque reçue face aux Pays-Bas samedi (3-0, ndlr), l'Allemagne va-t-elle arriver avec encore plus de détermination selon vous ? 

Je pense que cette équipe va vouloir mettre les choses en place très rapidement. Ils n'ont pas vécu une belle soirée, ils vont arriver avec une envie de tout donner. Ils vont vouloir montrer à leurs supporters qu'ils peuvent retourner la situation. 

Vous attendiez-vous à évoluer à ce niveau durant la Coupe du monde ou vous êtes-vous surpris ? 

J'étais prêt. Je ne savais pas que j'allais jouer, je ne partais pas comme un titulaire. Mais je savais que tout allait bien se passer. J'ai joué des matches très importants et ça m'a permis de m'améliorer en tant que footballeur mais aussi à prendre plus d'expérience dans les matches de haut niveau. 

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Vous étiez avec les Espoirs il y a peu de temps encore, Tanguy Ndombélé vous a rejoint sur ce rassemblement. Pensez-vous que d'autres sont amenés à passer le cap ?

Tanguy Ndombélé vient de nous rejoindre mais ça fait déjà longtemps que je le sais et je savais qu'il allait arriver ici parce que c'est un très grand joueur. C'est le rêve de tous les jeunes joueurs français, plus il y aura de joueurs qui nous rejoindront mieux ce sera. 

Didier Deschamps a fait tourner pour la première fois depuis longtemps face à l'Islande, direz-vous que vous n'avez finalement qu'une faible marge lorsque certains joueurs cadres sont laissés sur le banc ? 

Je ne pense pas. Je pense que les 23 méritent d'être là. N'importe qui peut être titulaire, il y a des cadres et des joueurs importants c'ets vrai mais on sait qu'on est une équipe et surtout un très gros groupe capable de faire de très belles choses peu importe qui est sur le terrain. 

Comment Didier Deschamps vous motive-t-il pour continuer à avoir la même volonté de gagner après le titre mondial ?

Le plus dur a été fait mais le plus dur arrive. Il faut continuer à être au top, rester la sélection que tout le monde veut battre. Le plus compliqué dans le football ce n'est pas d'arriver le plus haut possible mais c'est de s'y maintenir. Le coach est un compétiteur et comme nous il veut toujours gagner. C'est le seul chemin. 

Vous avez joué avec des grands défenseurs centraux dans votre carrière, comment voyez-vous Presnel Kimpembe ? 

Je le connais depuis les Espoirs. C'est un très grand défenseur central, il a de très grandes capacités et il arrivera là où il a envie d'arriver. L'agressivité qu'il a, techniquement il est fort, il a beaucoup de qualités. c'est un joueur complet qui a un bon jeu de tête, il va vite. Il a tout pour être un des meilleurs. 

L'Allemagne vous avait posé beaucoup de problèmes lors du match aller, comment abordez-vous la rencontre mardi compte tenu de ça ? 

Les allemands avaient bien débuté le match et nous avaient mis en difficulté. À ce moment là on n'avait pas eu beaucoup de vacances et il faut dire qu'on était un peu fatigué. On était pas au top physiquement et là nous sommes tous revenus à notre meilleur niveau. Avec tout le soutien du public français tout est réuni pour faire un gros match. 

Julien Quelen, à Clairefontaine. 

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