Didier Deschamps France Euro 2020Getty

Equipe de France - Deschamps se méfie de la Suisse

La prudence. Comme souvent, les Bleus ont mis cette notion qui leur est si chère en avant en conférence de presse. Dans la foulée d'Hugo Lloris, c'est Didier Deschamps qui est venu calmer les ardeurs à la veille d'un huitième de finale que les champions du monde abordent en favoris face à la Suisse.

"J'ai beaucoup de respect pour cette équipe suisse. Elle a une organisation, un trio offensif qui crée pas mal de soucis. C'est une équipe complète. Même s'ils ont eu un match difficile contre l'Italie, ça reste une très bonne nation européenne. On ne pense pas que ça va être facile", a clamé le sélectionneur.

"La Suisse peut alterner. Elle est capable d'aller chercher haut. Elle a une organisation qui peut évoluer. Est-ce qu'ils seront plus prudents face à nous? Je ne suis pas à leur place. En tout cas nous on veut gagner ce match."

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Une rencontre face à la Nati qui marque le début des matchs à élimination directe dans cet Euro, et donc les équipes n'ont plus le droit à l'erreur sous peine de le payer au prix fort.

"On a obtenu ce qu'on voulait lors de la phase de poules: la première place, a poursuivi DD. Là, on a l'ambition d'être en quarts. Ça passe par une victoire contre la Suisse. Tous les matchs sont très difficiles, peu importe les équipes. Il y aura des joueurs de qualité en face de nous."

Lundi soir à Bucarest la température devrait être moins élevée qu'à Budapest, où les Français ont quelque peu souffert face à la Hongrie puis au Portugal. "Je n'ai pas la capacité à prévoir les températures. On a été confronté à des températures caniculaires. D'autres équipes ont eu des trajets très longs. C'est le cas de la Suisse. Je ne vais pas me plaindre", a encore déroule Deschamps devant la presse.

"On subit plus qu'autre chose. On essaie de limiter la fatigue et optimiser la récupération. Avec ces températures très élevées, les organismes ont été très sollicités. Mais ne comptez pas sur moi pour parler d'inégalité."

Et pour finir, le sélectionneur a tenu à avoir un mot pour les champions d'Europe 1984, sacrés un 27 juin face à l'Espagne. "Je voudrais faire un clin d'oeil à nos aînés, la génération 1984, championne d'Europe il y a 37 ans, et j'ai une pensée particulière pour la famille de Michel Hidalgo, qui lui ont rendu un bel hommage hier à Marseille", a-t-il glissé.

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