Marcelino s’est installé vendredi sur le banc de l’Olympique de Marseille. Plutôt méconnu en France, le technicien espagnol suscite beaucoup de réserves auprès des supporters phocéens. En revanche, ceux qui le connaissent, et en particulier ses anciens joueurs, n’ont aucun doute sur le fait qu’il va réussir du côté du Vélodrome.
Marcelino, un grand travailleur
Francis Coquelin fait partie de ceux qui ont évolué sous la direction de ce coach. C’était pendant 18 mois du côté de Valence, entre 2018 et 2019. L’ancien Gunner n’a que des compliments à la bouche lorsqu’il évoque ce personnage.
« J’ai entretenu une très bonne relation avec lui. Il m’a confié beaucoup de responsabilités au milieu de terrain, a commencé par révéler Coquelin dans un entretien au Parisien. Je suis arrivé d’Arsenal avec l’étiquette d’un joueur à vocation défensive. Grâce à lui, j’ai eu la possibilité de m’exprimer davantage avec le ballon. J’ai à l’esprit un grand travailler, il s’appuie beaucoup sur la vidéo et tactiquement se révèle être très pointilleux. Il est peut-être méconnu en France, mais en Espagne il est considéré comme une valeur sûre ».
« Un coach qui n’est jamais à l’écart »
L’ancien lorientais a insisté sur le fait que c’est un technicien très exigeant et qui demande beaucoup de ses protégés, même à l’entrainement : « Sur le plan physique, notamment il ne laisse rien passer. Que ça soit aux entrainements ou durant les matches. Il vit l’instant à fond. Il ne se positionne jamais en observateur, à l’écart. Au beau milieu d’une séance, jamais très longue mais assez ludique, il est directif, interventionniste, appliqué et soucieux du moindre détail ».
Coquelin confirme aussi le fait que Marcelino est très à cheval sur la préparation invisible : « Avec son staff, il insiste beaucoup sur la préparation athlétique, la nourriture. On avait une pesée quotidienne, des prises de masses grasses hebdomadaires ou toutes les quinzaines. Ceux qui n’étaient pas au poids étaient sanctionnés de grosses amendes ».
« Il a les épaules pour supporter la pression de Marseille »
Enfin, à la question s’il juge Marcelino « OM compatible », Coquelin a répondu : « Dans son environnement, Valence ressemble un peu à Marseille avec des supporters chauds, exigeants et ambitieux pour leur équipe. A l’OM, c’est un degré au-dessus au niveau de la passion et je pense qu’il a dû bien réfléchir avant d’accepter. A Valence, on a vécu des moments un peu compliqués, avec une pression extérieure forte. Il a les épaules pour la supporter et optimiser l’effectif à sa disposition »
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