Ce vendredi, Kingsley Coman s’est présenté au chapiteau de Clairefontaine pour répondre aux questions des journalistes. L’attaquant du Bayern s’est notamment exprimé sur les chances des Bleus lors de l’Euro à venir.
Optimiste, l’ancien Parisien a indiqué que la sélection tricolore a tout pour triompher lors de ce tournoi continental car elle possède la meilleure attaque d’Europe, voire même du monde. « On a vraiment de super joueurs, ce sera un plaisir de jouer avec tous les joueurs présents sur la liste. J'ai insisté sur l'attaque, mais je pense qu'on a la meilleure équipe du monde, y compris au poste de gardien », a-t-il souligné.
Les propos de Coman démontrent la confiance qui anime actuellement les Bleus. Une confiance qui peut être un moteur, mais qui risque aussi d’être à double tranchant. C’est ce que pense notamment l’ancien international français Djibril Cissé.
« L’excès de confiance n’est jamais bon »
Lors de l’émission L’Equipe du Soir sur L’Equipe TV, l’ex-attaquant a déclaré qu’il n’était pas fan de ce genre de déclarations avant la compétition. « C'est une équipe avec un fort potentiel oui, avec des joueurs forts partout. Mais moi je suis de l'école du terrain. Sur le papier, on dit qu'on est plus forts. mais le papier ne fait pas gagner. Je peux en témoigner avec l'épisode qu’on a connu à la Coupe du Monde de 2002. On verra à la fin de l'Euro ce qu'il en sera. Mais, ce n'est ni les noms, ni le papier qui font gagner une équipe. »
En 2002, l’équipe de France avait abordé le Mondial asiatique en ayant les meilleurs buteurs de la Ligue 1, de la Serie A et de la Premier League. Cela ne l’a pas empêché de sortir dès le premier tour avec un zéro pointé. « On n'a pas réussi à mettre un but malgré les attaquants qu'on avait, rappelle Cissé. Il y avait aussi des joueurs sur la fin et qui n'avaient pas la motivation pour nous secouer, nous les jeunes. L'excès de confiance n'est jamais bon. Je ne sais pas comment Deschamps va accueillir la déclaration de Coman ».
En effet, le sélectionneur risque de ne pas trop aimer ce genre de sorties. A moins bien sûr que les belles paroles lancées devant la presse ne trouvent un prolongement dans les actes.
