Axel Witsel Belgien WM 2018Getty

Belgique, Axel Witsel : "La défaite contre la France ? Je n'y pense plus"

Dans un entretien accordé à RTBF, Axel Witsel a avoué avoir digéré la défaitre contre les Bleus : "Je ne pense pas qu’il fallait changer notre manière de jouer contre la France. On est tombé sur un bloc bas. Ce n’était pas du beau jeu de leur part mais au bout du compte ils s’imposent 1-0 et puis ils vont chercher la Coupe du Monde. On n’a rien à dire. Aujourd’hui, ce match est derrière moi et je n’y pense plus".

Axel Witsel est revenu sur le parcours des Diables Rouges : "Quand on encaisse le 2ème but, on se dit que cela va être chaud. Le goal de Vertonghen, il sort de nulle part. Un peu de chance pour nous et tant mieux. Ce but nous relance. A 2-0, on a pris un coup sur la tête et on s’est dit qu’on ne pouvait pas sortir maintenant avec le groupe et les qualités qu’on a. Après le match contre le Japon (remporté par les Diables sur le score de 3-2, ndlr), on s’est senti pousser des ailes et on a tout suite mis le focus sur le Brésil".

"Le Brésil, c’est le pays du football. Ce qu’on a fait contre eux, c’est incroyable. La tactique utilisée contre le Brésil, on l’a préparée 15-20 minutes à l’entraînement la veille du match, pas plus. C’est dingue mais tout le monde avait compris sa tâche. Le coach a bien fait de passer à 4 derrière. Après le match, c’était la folie dans le vestiaire. Tout le monde était soulagé. On avait couru comme des malades pendant 90 minutes. On était fiers car ce n’est pas tous les jours que tu peux éliminer le Brésil en Coupe du Monde. On est sorti de là presque comme des héros", a ajouté le milieu du BVB.

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Axel Witsel a expliqué l'importance d'arracher la 3ème place : "On la voulait cette 3ème place. On s’est remis dans le bain même si cela n’a pas été facile le soir de la défaite face à la France. Tu peux vivre des moments incroyables en club mais avec ton pays il y a quelque chose en plus. On ne s’attendait pas à voir autant de monde car en Russie, on était dans notre bulle et on ne regardait pas trop ce qui se passait en Belgique. C’est en rentrant qu’on s’est rendu compte que ce que nous avons fait c’était grand".

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