Bayern Munich – Lazio (2-1) : Le Bayern en père peinard

Avec la large victoire du Bayern à l'aller, sur les terres de la Lazio (4-1) il n'y avait guère de suspense pour le match retour à Munich.

Encore un but pour Lewandowski

Et les deux équipes ont joué cette partie sur un faible rythme, digne d'un match amical de pré-saison. Preuve du manque d'intérêt de la partie, on ne releva qu'un seul tir cadré en première période pour le Bayern. Par chance, il termina sa course au fond des filets. Le buteur ? L'inévitable Robert Lewandowski.

L'attaquant polonais a ainsi inscrit son 5e but en Ligue des champions cette saison sur un penalty obtenu après une faute de Muriqi sur Goretzka (33e).

Avec ce but qui enfonçait un peu plus la Lazio, il fallait attendre la deuxième période pour revoir un peu d'animation. A la 55e minute, l'infortuné Manuel Lazzari se tordait le doigt et était remplacé deux minutes plus tard pour permettre au médecin de la Lazio de le soigner.

Choupo-Moting entre et marque

Sur le plan du jeu, Robert Lewandowski, faisait passer un frisson dans la défense de la Lazio en expédiant une frappe sur le poteau (67e).

C'est ensuite l'ancien chouchou du Parc des princes, Eric-Maxim Choupo-Moting qui se mettait en évidence. Entré en jeu à la 71e minute à la place de Lewandowski, il ne mettait que deux minutes pour trouver le chemin des filets. Le Camerounais faisait ainsi honneur à sa réputation de « super sub ».

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Afin de ne pas passer pour des touristes, la Lazio poussait dans le dernier quart d'heure. Et comme le Bayern avait déjà la tête à son prochain match (samedi, contre Stuttgart, en Bundesliga), la Lazio en profitait pour réduire l'écart à huit minutes de la fin : sur un coup franc laziale, Marco Parolo se défaisait du marquage de son adversaire pour placer une tête piquée qui trompait, Alexander Nübel, portier bavarois d'un soir et pratiquement au chômage technique depuis le début de la rencontre.

Plus rien n'était marqué et le Bayern pouvait savourer sa qualification acquise d'une main de maître. Le vainqueur de la précédente édition est plus que jamais le candidat numéro un à sa propre succession.