Malgré la démonstration réalisée contre l’Atlético Madrid (4-0) en ouverture de la Coupe du Monde des clubs, Luis Enrique ne s’est pas contenté de reproduire la formule gagnante. Le technicien espagnol, toujours soucieux d’anticiper les pièges d’une compétition longue et exigeante, n’a pas hésité à procéder à plusieurs ajustements dans son onze de départ pour affronter Botafogo dans la nuit de jeudi à vendredi (3h, heure française) au mythique stade du Rose Bowl à Pasadena. Le contexte exigeait de la fraîcheur : match nocturne sous un climat plus clément, enchaînements rapprochés et gestion des états de forme.
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AFPUne équipe remaniée malgré un départ tonitruant
La principale surprise concerne le milieu de terrain. Warren Zaïre-Emery, qui avait débuté sur le banc lors du premier match, fait son retour dans le onze de départ. Il prend place aux côtés de Vitinha et Fabian Ruiz, reléguant João Neves sur le banc. Un choix fort, preuve de la volonté de Luis Enrique d’apporter du dynamisme à l’entrejeu face à une équipe de Botafogo réputée physique et difficile à manœuvrer.
Getty Images SportBarcola titulaire, Marquinhos au repos
En attaque, c’est Bradley Barcola qui profite de la rotation pour être titularisé sur l’aile gauche, alors que Gonzalo Ramos laisse sa place. Khvicha Kvaratskhelia, fidèle à son poste de prédilection à droite, accompagnera Désiré Doué, installé à la pointe de l’attaque parisienne. Ousmane Dembélé, toujours en phase de récupération, manque encore à l’appel, Luis Enrique précisant avant la rencontre que la décision de son retour dépendra exclusivement du staff médical.
En défense, Marquinhos souffle après un premier match intense. Son absence est remarquée, d’autant qu’il aurait pu, symboliquement, affronter pour la première fois un club brésilien depuis son arrivée en Europe. C’est le jeune Beraldo qui prend sa place dans l’axe aux côtés de Pacho, tandis que Nuno Mendes et Hakimi sont confirmés dans les couloirs. Gianluigi Donnarumma, lui, reste incontournable dans les cages parisiennes.
AFPUne équipe toujours compétitive
Si l’entraîneur espagnol a choisi d’opérer plusieurs changements, il n’a toutefois pas bouleversé l’équilibre de son équipe. Les cadres restent présents et la structure globale conserve son ossature, ce qui devrait permettre au PSG de maintenir la cohérence et la fluidité de son jeu. L’objectif est clair : valider la qualification dès cette deuxième rencontre, pour pouvoir faire tourner massivement lors du troisième match contre Seattle et préserver les organismes avant la phase à élimination directe.
AFPParis vise un deuxième succès et la qualification
Avec ce onze hybride, mélange de cadres indiscutables et de joueurs en quête de temps de jeu, Luis Enrique espère bien voir son équipe enchaîner une seconde victoire dans ce groupe relevé. Un succès ce vendredi validerait quasiment le ticket du PSG pour les huitièmes de finale, et offrirait la possibilité au staff d’anticiper une gestion optimale des efforts. Pour les Parisiens, tout est réuni pour transformer la Coupe du Monde des clubs en terrain de conquête.

