L’été paraît interminable, pourtant le Paris‑Saint‑Germain n’a pas perdu le moindre grain d’ardeur. Après avoir nettoyé le Vieux Continent avec la C1, Achraf Hakimi et ses partenaires débarquent aux États‑Unis avec la même fureur de vaincre. La copie rendue face à l’Atlético (4‑0) a traversé l’Atlantique à la vitesse d’une rumeur : Paris joue, Paris marque, Paris écrase. Vendredi, il suffit d’un nouveau coup de massue contre Botafogo pour presque boucler la première mission.
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AFPUn démarrage fulgurant face à l’Atlético
Le décor s’est planté à Pasadena, sous les projecteurs de la pelouse du Rose Bowl. Le PSG a dégainé quatre fois contre un Atlético Madrid médusé. Luis Enrique, loin de freiner ses hommes, exige encore plus de tranchant : l’entraîneur espagnol sait que la moindre baisse de régime coûte cher dans un tournoi éclaire.
Ousmane Dembélé, blessé depuis quelques jours, a suivi la démonstration depuis le banc mais devrait retrouver le terrain lors de la troisième journée. Dans ce groupe B où les buts pèsent lourd, Paris partage désormais la première place avec Botafogo.
AFPBotafogo, obstacle ou tremplin ?
Le club carioca avance sans complexes. John Textor, son propriétaire, rêve d’un scalp XXL pour gonfler les ambitions brésiliennes. Pourtant, l’équation reste simple : si les Parisiens gagnent - et plus large encore - ils creusent un fossé difficile à combler. La rencontre se jouera à 3 h du matin, heure française, un horaire taillé pour les noctambules. Luis Enrique martèle l’objectif en conférence : le PSG doit dicter sa loi immédiatement. Une victoire placerait déjà un pied en huitièmes de finale de cette Coupe du monde des clubs, qui est diffusée sur les antennes de DAZN.
AFPLe scénario parfait pour sceller la qualification
Paris peut même plier l’affaire sans attendre la troisième journée. Condition numéro 1 : dominer Botafogo. Condition numéro 2 : voir Seattle Sounders et l’Atlético Madrid se neutraliser un peu plus tôt (00h). Dans ce cas, le billet pour le tour à élimination directe atterrit dès vendredi dans la poche francilienne. Le duel final contre Seattle, prévu le 23 juin à 21 h, deviendrait un simple réglage tactique.
En terminant premier, le PSG défiera le deuxième du groupe A le 23 juin (21 h). Le tirage pourrait accoucher d’un rendez‑vous savoureux face à l’Inter Miami de Lionel Messi. Huit Ballons d’or contre la jeune garde parisienne : l’affiche ferait saliver la planète. Autres prétendants possibles : Al Ahly, Palmeiras ou Porto. Quoi qu’il arrive, Paris avance, le regard rivé vers un trophée inédit.
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