Le choc entre l’Olympique de Marseille et l’AS Monaco ne s’est pas arrêté au coup de sifflet final. Si les Marseillais ont célébré une victoire précieuse au Vélodrome, la rencontre a laissé derrière elle une vive polémique arbitrale. Un but refusé, des décisions contestées et un sentiment d’injustice côté monégasque. Autant d’éléments qui ont rapidement conduit la Direction de l’arbitrage à intervenir. Sa prise de position officielle était attendue, tant l’issue du match OM - Monaco a suscité débats et incompréhensions.
AFPOM - Monaco, la Direction de l'arbitrage a tranché pour le but refusé aux Monégasques
AFPMonaco crie à l’injustice après l’OM
Dimanche soir, l’OM a dominé Monaco (1-0) dans un duel capital pour le haut du classement de Ligue 1. Grâce à ce succès, l’OM a consolidé sa troisième place avant la trêve, au terme d’un match tendu face à Monaco. Mais très vite, l’après-match a été marqué par la colère des joueurs monégasques, frustrés par plusieurs décisions arbitrales prises par François Letexier. Au cœur des débats : le but de Lamine Camara, refusé pour une position de hors-jeu de Folarin Balogun jugée active.
Pour Monaco, cette décision a pesé lourd dans le scénario de la rencontre face à l’OM. Dans le vestiaire monégasque, l’incompréhension dominait après ce fait de jeu décisif. « On a regardé les images du but refusé dans le vestiaire et même nous, jusqu’à présent, on ne comprend pas. On n’y peut rien, ce sont les arbitres qui décident », avait confié un joueur de Monaco, illustrant le malaise ressenti après ce OM - Monaco très disputé.
AFPBut valide, la Direction de l’arbitrage reconnait une erreur arbitrale
Face à l’ampleur de la polémique, la Direction de l’arbitrage de la FFF a publié son analyse officielle ce lundi. Dans son communiqué, elle revient précisément sur le but refusé à Monaco. Elle explique « que l’arbitre assistant décide alors de lever son drapeau car il considère que l’attaquant n°9 a impacté la capacité du défenseur marseillais n°21 à jouer le ballon au départ de l’action ». Une justification qui nuance fortement la décision initiale prise sur la pelouse du Vélodrome.
La Direction de l’arbitrage reconnaît implicitement que la situation observée lors de OM - Monaco ne relève pas d’un cas limpide. Selon la DTN, cette phase de jeu « relève d’une "zone grise" dans la mesure où plusieurs critères d’interprétation existent ». Elle ajoute qu’« il n’est pas clairement erroné d’estimer que la position de ce dernier a influencé la capacité du défenseur à jouer le ballon », tout en admettant qu’« accorder le but aurait également pu être naturellement envisagé ».
AFPUne décision contestée mais pas jugée fautive
Dans son raisonnement, la DTN insiste sur le cadre strict du protocole VAR appliqué lors de OM - Monaco. Elle précise que « la décision d’annuler le but peut ne pas être considérée comme une "erreur manifeste" au sens du protocole de l’assistance vidéo ». Autrement dit, même si la décision est discutable, elle ne justifiait pas une intervention du VAR selon les règles en vigueur. Une conclusion qui risque de laisser un goût amer à Monaco après cette défaite face à l’OM.
La Direction de l’arbitrage a également analysé une autre action polémique de OM - Monaco : le tir de Mason Greenwood contré dans la surface, avec un possible contact avec la main de Mohamed Salisu. Là encore, la DTN valide le choix de l’arbitre central et de la VAR. Elle indique que « le possible contact entre le ballon et la main du défenseur n°22 dans une position illicite a été correctement analysé (…) Étant dans l’impossibilité d’affirmer l’existence de ce contact en excluant le moindre doute, l’arbitre vidéo a décidé à juste titre de ne pas intervenir davantage ».



