Sous les travées du Parc des Princes, un vent nouveau souffle depuis quelques mois. Le Paris Saint-Germain, ce géant aux pieds d'argile des compétitions européennes, semble enfin avoir trouvé sa voie. Les visages crispés des soirs de défaites ont laissé place à une sérénité presque déconcertante, même dans l'adversité. Le fracas médiatique des stars individualistes s'est estompé au profit d'une harmonie collective rarement observée.
Cette transformation ne s'est pas opérée par magie, mais porte un nom : Luis Enrique. Arrivé dans la capitale française il y a un peu plus d'un an et demi, l'Asturien façonne, match après match, une équipe à son image - exigeante, résiliente et profondément solidaire. Les observateurs les plus attentifs l'avaient pressenti dès ses premiers pas sur le banc parisien : quelque chose de fondamental était en train de changer dans l'ADN même du club.







