Mis à l'écart de l’Olympique Lyonnais ces dernières semaines, John Textor ne cache plus son amertume. L’homme d’affaires américain, qui clamait encore il y a peu son attachement au club rhodanien, a changé de ton. Désormais relégué au second plan, remplacé par le tandem Michele Kang - Michael Gerlinger, l’ex-président de l’OL laisse éclater sa frustration sur les réseaux sociaux. Et ses mots ne laissent place à aucune ambiguïté.
AFP
AFPJohn Textor tacle l’OL et la DNCG sans retenue
Depuis le Brésil, où il dirige toujours Botafogo, Textor semble avoir retrouvé le sourire. Fier de son mercato estival, il n’a pas résisté à l’envie de lancer une pique bien sentie. En story Instagram, il s’est réjoui des six renforts arrivés dans son club : « Conquérir des trophées et recruter sans menottes, c’est un vrai plaisir », a-t-il lâché.
Mais ce n’est pas tout. Dans la foulée, il a appuyé là où ça fait mal, visiblement agacé par les restrictions qu’il a subies à Lyon : « Quel plaisir de diriger un club sans l’interférence d’un agenda politique ».
Un double tir qui vise clairement l’OL, mais aussi la DNCG, dont les limitations ont pesé sur la stratégie du club français ces derniers mois.
AFPUn divorce amer
L’histoire d’amour entre Textor et Lyon s’est mal terminée. L’homme d’affaires américain semble l’avoir mauvaise et le fait savoir sans détours. Ses déclarations soulignent une rupture consommée et laissent entrevoir un avenir sans retour possible. À travers Botafogo, il entend désormais exercer son pouvoir loin des contraintes françaises. Et visiblement, il ne compte plus se taire.

