Quelques heures après avoir dirigé son dernier match sur le banc du Real Madrid, Carlo Ancelotti a pris la direction de Rio de Janeiro pour débuter une toute nouvelle aventure. Le technicien italien, désormais sélectionneur du Brésil, n’a pas tardé à découvrir l’ampleur de l’engouement qui entoure la Seleção. Son arrivée dans la ville carioca n’a laissé personne indifférent, ni dans les rues, ni sur les écrans.
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Getty Images SportAncelotti change de décor en un éclair
Samedi soir, il était encore en tenue madrilène à la tête du Real Madrid. Dimanche, il foulait le sol brésilien avec une casquette aux couleurs de la Seleção vissée sur la tête. Un symbole. Le natif de Reggiolo ne traîne pas : après avoir dirigé les siens face à la Real Sociedad (2-0), il embarque pour Rio où l’attend une mission de taille. L’objectif ? Qualifier le Brésil pour la Coupe du monde 2026. Et cela commence très vite avec deux rendez-vous dès juin : le 6 contre l’Équateur, puis le 11 face au Paraguay.
Getty Images SportUn vol très surveillé, une arrivée en fanfare
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Le vol de Carlo Ancelotti s’est hissé en tête des suivis aériens mondiaux : 15 000 personnes ont observé en temps réel l’atterrissage du nouvel homme fort du Brésil. À l’aéroport, médias tenus à l’écart, mais supporters bien présents, armés de percussions et de fumigènes. Accueilli en héros, l’Italien a salué brièvement la foule d’un geste, discret mais symbolique.
Getty Images SportPremiers pas au cœur de la Seleção
À peine les pieds posés sur le sol brésilien, Ancelotti est accueilli par Rodrigo Caetano, le directeur des équipes nationales, et Samir Xaud, nouveau président de la CBF, élu ce même dimanche jusqu’en 2029. L’ancien coach du PSG va très vite entrer dans le vif du sujet : ce lundi à 15h, il révélera sa première liste de joueurs pour les prochaines échéances internationales.