Arsenal striker Nicklas BendtnerGetty Images

WTF - Bendtner a insulté Wenger pour forcer son départ d'Arsenal

Incroyable tempérament que celui de Nicklas Bendtner. Formé à Arsenal, dont il a porté le maillot jusqu'en 2014 (un bail entrecoupé de prêts à Birmingham, Sunderland et la Juventus de Turin), Nicklas Bendtner a pourtant souhaité quitter le nord de Londres à l'été 2013, quitte à se brouiller avec son coach d'alors, Arsène Wenger.

Le Danois revient alors d'une saison en prêt avec la Vieille Dame, ce qui lui a permis de remporter le Scudetto en Italie. De retour à Arsenal, il ne compte pas s'y éterniser et a bien l'intention d'utiliser tous les moyens pour convaincre Arsène Wenger de le laisser partir. Crystal Palace espère alors le récupérer.

"Wenger m'a appelé et dit : ''Désolé, tu ne peux pas partir'. J'ai traité Arsène de branleur et de connard pour qu'il soit forcé de me vendre, mais ça n'a pas fonctionné", a expliqué l'intéressé dans une interview à Four Four Two.

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Mais pour l'entraîneur alsacien, pas question de se séparer de son joueur. "Il m'a expliqué que c'était pour le bien du club que je restais, explique encore Bendtner. C'était difficile de se disputer avec lui. C'est la seule fois que nous avons eu une discussion animée. Le reste du temps, c'était juste lui qui me criait dessus !"

Cette saison-là, Bendtner disputera un total de quatorze matchs seulement, pour deux petits buts inscrits. Il remportera tout de même la FA Cup avec les Gunners contre Hull City.

Le Danois ralliera finalement librement Wolfsburg à l'été suivant pour une expérience peu concluante, avant de retoruver l'Angleterre. Du côté de Nottingham Forest. Passé depuis par Rosenborg puis Copenhague, il a désormais pris sa retraite de footballeur professionnel avant de sortir son autobiographie, "Both Sides".

Début octobre, Bendtner avait déjà évoqué sa dépendance aux jeux d'argent, révélant avoir notamment perdu 400 000 livres sterling (environ 435 000 euros) en 90 minutes en jouant à la roulette.

"Je veux remonter le temps et frapper ce jeune garçon à la tête avec un marteau. Lui faire comprendre la chance que cela représente. Qu'il a quelque chose de spécial, quelque chose dont il doit s'occuper", avait-il notamment déclaré dans une interview au Guardian.

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