Depuis mercredi et le match du PSG face à Strasbourg, c'est le sujet qui occupe l'actualité et nourrit les débats. Neymar a été touché au pied et risque une longue période d'indisponibilité. Mais cette blessure aurait-elle pu être évitée s'il n'avait pas été pris pour cible par les défenseurs strasbourgeois ? Et l'équipe de Racing et son coach sont-ils défendables pour avoir réagi de la sorte face aux provocations balle au pied du génie brésilien ?
Ces questions ont été soulevées à l'occasion de la conférence de presse de l'AS Monaco. Bien qu'ayant d'autres chats à fouetter actuellement, l'entraineur Thierry Henry n'a pas manqué de donner son avis. "Neymar, c'est un joueur qui amène les joueurs adverses à venir lui prendre la balle. C'est un dribbleur. Et ce n'est pas possible, dans cette provocation de dribble, de lui prendre la balle, tellement il est rapide. Alors, on prend la cheville. C'est à l'arbitre de faire son travail, a-t-il tonné. Car les gens payent pour voir jouer Neymar. Mais les joueurs en face ne peuvent pas se laisser faire dribbler. C'est à l'arbitre d'agir".
L'ancien international français ne cautionne pas l'attitude agressive des Alsaciens, mais il a donné l'impression de les comprendre en indiquant : "on joue au football, et c'est souvent le dernier recours. Les dribbleurs quand tu n'arrives pas à les arrêter, tu essayes de les impressionner. Est-ce que je suis d'accord avec ça ? Non. Et c'est pour ça que je redis que c'est à l'arbitre de faire son travail".
