En raison de l’arrêt de compétition depuis un mois, et à l’instar de ceux qui vivent la plupart des institutions sportives dans le monde, les clubs français sont confrontés à une véritable crise économique à cause du coronavirus et ses répercussions. Privés des rentrées d’argent relatives à la billetterie et aux droits TV, ils se trouvent dans le dur au niveau des finances. Et c’est en toute logique qu’ils planchent, en compagnie de la Ligue, sur les solutions pour minimiser les pertes.
Canal+ répond à la LFP et aux présidents de la Ligue 1
Un groupe de travail a été mis en place par la LFP, nommé « dialogue social », et qui a justement comme but de trouver un accord susceptible de satisfaire tout le monde. Des réunions ont eu lieu par téléphone, mais elles n’ont jusqu’ici rien donné d’après ce que révèle Le Parisien ce mardi. Cela étant, la volonté de s’entendre est là, entre la Ligue, l’UNFP et les représentants des clubs. Et il n’est pas impossible qu’on parvienne à un arrangement, même si plusieurs obstacles restent encore à lever.
L’annulation du championnat compliquerait tout
Contrairement à ce qui est le cas chez les voisins européens, le football français bénéficie de l’aide de l’Etat. De fait, pour qu’il y ait une règle commune qui soit adopté il y aura besoin de mettre en place un cadre législatif. Un document sera proposé où tous les détails doivent être acceptés, et en particulier par le syndicat des joueurs. Et c’est ce qui explique que les négociations s’étirent.
La baisse demandée aux joueurs devrait être calculée en fonction de leur grille de salaire, d’après ce qu’a révélé dernièrement L’Equipe. Ceux qui sont payés 10000€ ou moins devraient conserver l’intégralité de leur rémunération. La baisse sera ensuite progressive à mesure que les salaires montent pour atteindre un pourcentage de 50% pour ceux qui émargent à 100000€ ou plus. Tout cet argent serait récupéré pour ensuite être reversé de manière rétroactive quand la compétition reprendra. Et si elle ne reprend pas ? Ça sera une toute autre paire de manches.
