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Super League, Florentino Perez y croit toujours !

Ce devait être un coup de maître, ce sera finalement un coup de rien du tout. En prenant la présidence de la Super League voulue (ou pas) par les plus grands clubs européens, Florentino Perez souhaitait asseoir un peu plus son domination sur le football espagnol et européen.

Malheureusement, le projet de la Super League a rapidement tourné au fiasco. Pourtant, le président du Real Madrid continue de garder la tête haute et n’en a pas fini avec ce projet.

"Je suis triste. Nous travaillions sur ce projet depuis trois ans. Le format de la Ligue des champions est obsolète, vieux et n'a d'intérêt qu'à partir des quarts de finale, a-t-il cherché à s’expliquer sur la Cadena Ser, mercredi. Avant, il n'a aucun intérêt."

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"Ce format ne fonctionne pas et il nous est venu l'idée de faire un format dans lequel joueraient les équipes les plus importantes d'Europe. Nous avons regardé les chiffres et nous avons vu que nous pouvions en tirer beaucoup plus d’argent."

Perez ne s’en cache donc pas publiquement : oui, cette Super League avait pour but de rendre les clubs riches comme le Real Madrid encore plus riches. L’ouverture aux petits pays voulue du temps de Michel Platini n’a finalement fait qu’irriter les grandes puissances, obligées de partager le gâteau.

"Nous aurions pu accueillir d'autres équipes, mais nous n'avons pas eu la chance de le proposer. Ce n'est pas possible que les grosses équipes perdent de l'argent et les petites en gagnent. Le football est spectaculaire mais nous devons y faire attention."

"Nous devons proposer des matches compétitifs, qui soient vus sur des nouvelles plateformes. L'argent vient des bons matches, où il y a de qualité. Il faut faire des matches comme les Federer-Nadal (en tennis) tous les mardis et mercredis. Des matches de très haut niveau sans exclure personne."

Surpris de la position assez stricte de l’UEFA et de son président Aleksandr Ceferin, Florentino Perez est revenu sur les départs en cascade de la plupart des clubs signataires du départ. Le retrait des clubs anglais a eu un effet domino sur les autres.

"Il s'est passé quelque chose de compliqué. C'est difficile de l'expliquer mais il y avait un club parmi les Anglais qui n'était pas très intéressé. Il a commencé à contaminer les autres. Un autre n'était plus convaincu.

Ils ont signé un accord contraignant. Les 12 clubs avaient signé un contrat. Si aujourd'hui ils partent, c'est parce que l'UEFA met la pression."

Sous le feu des critiques depuis le début de la semaine, Perez reste droit dans ses bottes et assure que le projet Super League n’est pas enterré, il est désormais simplement "en attente".

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