Adrien Rabiot Juventus 2019Getty Images

Suède-France : un futur en Bleu à écrire pour Rabiot

"Il n'y a pas eu un match où j'ai été vraiment bon en Bleu." Jeudi, au moment de dresser le bilan de ses matches en sélection, Adrien Rabiot a été clair. Deux ans après avoir refusé d'être réserviste pour la Coupe du monde, le milieu de terrain reconnaît qu'il n'a jamais été au mieux de ses performances en équipe de France. Un constat fort qu'il entend bien améliorer dès samedi en Suède, s'il venait à démarrer la rencontre comptant pour la Ligue des Nations.

Rabiot : "Il n'y a jamais eu d'affront fait au sélectionneur"

Ce serait l'occasion pour lui de montrer qu'il a grandi depuis 2018. Ce serait aussi l'opportunité de prouver que son départ de Paris à la Juventus lui a été bénéfique. "Deux ans dans le football d'aujourd'hui, c'est dix ans à l'extérieur j'ai l'impression, reconnaît l'intéressé.  Entre mes années à Paris et mon passage à Turin, j'ai déjà pas mal changé en tant que footballeur. La Serie A est un championnat différent, avec une autre langue, dans une autre ville. Et en tant qu'homme c'est pareil. Quand on part d'un endroit où on a l'habitude d'être, où on est bien, dans un certain confort, ça nous change et ça nous permet d'évoluer."

Cette évolution, Adrien Rabiot doit maintenant la montrer sur le terrain. Le sélectionneur a ainsi pu lui rappeler ses attentes lors de leur entrevue en début de semaine, tournant la page de leurs désaccords passés. "On a échangé. Je lui ai dit des choses, il m'en a aussi dit. Cela appartient au passé. C'est factuel, le fait qu'il puisse penser qu'il reste sur des prestations mitigées car il n'a que six sélections chez les Bleus. Il en a conscience mais l'important, pour lui et pour moi, c'est aujourd'hui et ce qui va arriver demain."

Demain, c'est justement la Suède. Un premier rendez-vous pour l'équipe de France dans sa Ligue des Nations. Un premier virage à ne pas louper pour lancer de la meilleure façon la nouvelle saison des Bleus. Le passé ne pourra pas s'effacer quoi qu'il arrive. Le futur, lui, peut encore s'écrire.

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