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cristiano ronaldo felipão scolari portugal 20 01 2017Getty Images

Scolari : "Cristiano Ronaldo fera un grand dirigeant"

Du haut de ses 35 ans, Cristiano Ronaldo n'est pas encore à la retraite. Performant et second meilleur buteur de Serie A cette saison, l'international portugais a montré qu'il en avait encore sous la pédale et ne compte certainement pas s'arrêter avant la Coupe du monde 2022. Mais le temps fil et tôt ou tard, l'attaquant de la Juventus va devoir raccrocher les crampons. Reste à savoir ce qu'il compte faire de son après carrière, lui qui a déjà lancé pas mal de business alors qu'il joue encore actuellement.

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Bien évidemment, avec une telle carrière de joueur à son actif, ce serait dommage que Cristiano Ronaldo se retire totalement du monde du football. Le voir entraîner, à l'image de Zinedine Zidane et bien d'autres anciens joueurs, est une possibilité, mais Felipe Scolari, son ancien sélectionneur avec le Portugal a une autre idée en tête. Dans une interview accordée à L'Equipe, le Brésilien a avoué qu'il voit bien son ancien protégé devenir dirigeant d'un club.

Une relation père fils

cristiano ronaldo felipão scolari portugal 20 01 2017Getty Images

"Il pourrait devenir un grand entraîneur, mais je le vois plus haut, dirigeant d'un club prestigieux. J'en avais fait mon capitaine à 22 ans surtout parce que nous jouions pour la première fois depuis le décès de Carlos Silva, un dirigeant de la Fédération qui était proche de Ronaldo. C'était le bon moment pour en faire un capitaine. Parce qu'il a cet état d'esprit de meneur, qu'il est un leader positif pour les autres et se comporte toujours bien en collectivité. On ne pouvait pas trouver meilleur successeur à Luis Figo", a expliqué l'ancien sélectionneur du Portugal.

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Luis Felipe Scolari est revenu sur l'épisode où il a dû annoncer à Cristiano Ronaldo la mort de son père : "Nous étions en Russie quand on nous a transmis la nouvelle. Tout le monde était sous le choc, moi le premier. Mais il avait l'âge de mon fils, alors quand je suis allé le lui annoncer, je lui ai parlé comme un père à son fils. On a discuté pendant une quarantaine de minutes, il y a eu pas mal de larmes, de mon côté aussi, parce que ça me touchait terriblement qu'il affronte cela si jeune. On lui a donné la possibilité de rentrer directement au Portugal, il m'a répondu : "Non, je joue demain et après je rentre auprès de ma famille". C'était accessoire mais il a réalisé un de ses meilleurs matches en sélection ce jour-là, ça montre aussi à quel point il est un pro de la plus haute qualité".

Le Brésilien avoue être surpris par le plafond atteint par son ancien protégé : "Sa mue de dribbleur à buteur ? On lui a donné les éléments tactiques pour qu'il soit utile à l'équipe, il a bénéficié d'un environnement favorable mais c'est surtout un garçon très intelligent qui a travaillé très fort. Je ne pensais pas en faire le meilleur joueur du monde. J'espérais déjà qu'il devienne un joueur exceptionnel de la sélection portugaise. Tout le reste est venu par son travail, son investissement quotidien, permanent. On lui a ouvert les portes de la sélection. Après, tout le mérite est le sien".

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