Au moment du départ de Zinedine Zidane du Real Madrid, Everton ne se doutait certainement pas qu’il allait subir de plein fouet cette révolution madrilène. Dixièmes de Premier League, les Toffees n’ont pas réalisé la meilleure saison de leur histoire mais avec l’éclosion de Calvert-Lewing ou encore l’expérience d’un James Rodriguez, le tout sous la houlette de Carlo Ancelotti, il n’y avait pas de quoi s’inquiéter pour le futur.
C’était bien avant que Florentino Perez ne se mette en tête de rapatrier le coach italien sur le banc du Real Madrid, six ans après son départ sur une Décima. Ancelotti parti et les pistes pour le mercato tombées à l’eau, Everton se met depuis à la recherche d’un remplaçant. De nombreux noms sont sortis depuis deux semaines allant de Rafa Benitez à Steven Gerrard en passant par Christophe Galtier.
A en croire L’Equipe, le coach champion de France n’est pas le seul entraîneur français à plaire aux dirigeants des Toffees. D’après le quotidien sportif, des contacts ont été établis avec Rudi Garcia. Rien de réellement concret pour l’instant mais une prise d’informations et une piste « crédible » dans l’entourage du Français.
N’ayant pas réussi à qualifier l’Olympique Lyonnais pour la prochaine Ligue des Champions, Jean-Michel Aulas et Garcia ont préféré ne pas continuer l’aventure lyonnaise à l’issue de son contrat. N’ayant pas manqué d’égratigner Juninho dans une interview, l’ancien entraîneur de la Roma n’a pas fini son bail avec l’OL dans les meilleures conditions.
Qu’importe. Le voilà désormais libre de s’engager où il le souhaite. C’est d’ailleurs la volonté de Rudi Garcia de rapidement rebondir après le demi-échec lyonnais. Ayant vu son nom associé au Spartak Moscou, il serait pourtant bien plus ouvert à rejoindre l’un des cinq grands championnats européens.
Avec Everton, il peut goûter à une première expérience en Premier League dans un club qui a certes fini 10eme la saison dernière mais qui s’est imposé comme l’une des valeurs sûres du championnat anglais derrière les membres du Top 6. Des moyens et moins de pression qu’un top club, le cocktail parfait pour Rudi Garcia ? Il faudra d’abord devancer la concurrence pour ce banc…