Le 14 octobre dernier, la rencontre entre la Bulgarie et l'Angleterre (0-6), comptant pour les qualifications à l'Euro 2020, avait malheureusement été le théâtre de scènes intolérables. Si la sélection des Three Lions n'avait fait qu'une bouchée de son adversaire du soir, elle ne le doit en effet qu'à son courage, la rencontre ayant été interrompue à deux reprises en raison de cris de singes adressés aux joueurs de anglais de couleur.
De nouveaux actes racistes, perpétrés dans une enceinte sportive, donc... Mais quid des sanctions réservées par l'UEFA à l'encontre des protagonistes de ces dérives ? Via un communiqué, Alexsander Ceferin, le président de l'instance de football, avait rappelé que l'institution était impliquée au plus près dans la lutte contre le racisme, avec des sanctions parmi les plus sévères aujourd'hui appliquées.
Un match à huis clos, plus un avec sursis
"L'UEFA, en proche collaboration avec le réseau FARE (Football Against Racism Europe), a instauré le protocole des trois étapes pour identifier et combattre les comportements racistes pendant les matches (...) Nos sanctions sont parmi les plus dures à l'encontre des clubs et des associations dont les supporters font preuve de racisme pendant nos matches. (...) Croyez-moi, l'UEFA s'engage à faire tout son possible pour éradiquer cette maladie du football. Nous ne pouvons pas nous satisfaire de cela ; nous devons toujours nous efforcer de renforcer notre détermination", avait ainsi rappelé Alexsander Ceferin, déterminé.
Ce mardi, la Bulgarie a officiellement été condamnée à un match à huis clos et à un deuxième avec sursis par l'UEFA. Les Bulgares recevront donc les Tchèques, le 17 novembre, sans spectateur. La commission de discipline de l'instance a également infligé à la Fédération bulgare une amende de 75 000 euros.