Ce n’est un secret pour personne ; quand il était gamin, Zinédine Zidane était un grand admirateur du génial milieu de terrain uruguayen, Enzo Francescoli. Il l’avait découvert quand il venait assister aux matches de l’OM au Vélodrome et il en est tombé amoureux dès le premier jour. Ce qu’on ne savait pas par contre, c’est que cette admiration virait au fanatisme et l’intéressé n’a pas de souci pour le reconnaitre.
Zidane était subjugué par Francescoli « le majestueux »
Dans la longue interview qu’il a donnée à L’Equipe, Zidane a raconté à quel point il était subjugué par le maitre à jouer uruguayen : « Enzo Francescoli c’était plus que mon idole. J’étais fanatique de lui. C’était plus que du mimétisme. Je décortiquais tout ce qu’il faisait. Il fallait que je refasse ça sur le terrain. Je m’entraînais jusqu’à y arriver. Je regardais tout, à la loupe, pour reproduire. En plus, j’allais au stade à l’époque (1989-1990). J’étais tout en haut dans le Vélodrome, derrière le but (…) Tout me subjuguait chez Enzo Francescoli. La technique avec ses contacts extérieur-intérieur, intérieur-extérieur. C’était de la dentelle. Je pense que, quelque part, je suis arrivé à lui ressembler. Techniquement, en tous cas, Enzo était majestueux ».
Zidane a enchéri en indiquant que plus jeune il avait un rêve celui de dormir avec le maillot de Francescoli. Et il a fini par le réaliser. A 24 ans. « On a fait la finale de la Coupe du monde des clubs l’un contre l’autre, la Coupe intercontinentale à Tokyo. C’était avec la Juventus contre River Plate (en 1996). On a échangé nos maillots. Je lui avais demandé avant le match. Mais il savait. J’avais tellement parlé de lui dans mes interviews. Il m’a amené son maillot à la fin malgré la défaite. Mais ce n’était pas encore mon rêve absolu. Le rêve c’était de dormir avec son maillot. Je l’ai réalisé. Pas le soir même. Je suis rentré à Turin. On l’a lavé. Puis j’ai dormi avec ! À côté de ma femme qui m’a pris pour un fou. Le maillot avec les publicités. Il fallait que je réalise mon rêve de gosse. Jusqu’au bout ».
« Mon fils aîné s’appelle Enzo. C’était vraiment gros, fort. Et c’est pour ça que je comprends les gens qui s’identifient, qui veulent faire, réussir, vis-à-vis de leurs exemples, de leurs idoles. Je suis passé par là », a ajouté ZZ à propos de son modèle.
Zidane a conclu en indiquant qu’il est toujours en contact avec l’Uruguayen : « On s’est rencontré plusieurs fois. On s’est rapprochés. Mais Enzo restait mon idole. Après, on est devenus amis avec Enzo. On a mangé plusieurs fois ensemble à Madrid. On reste en contact, même s’il est très occupé ».
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