Après un revers 0-1 au Parc des Princes, le PSG sera obligé de s'imposer à Munich pour espérer composter son ticket pour les quarts de finale de la Ligue des Champions. Une mission difficile, à défaut d'être impossible. Pour Edouard Cissé, Paris ne doit plus jouer avec le frein à main.
Les conseils de Cissé à Galtier
« Il faut jouer au foot avec panache !, s'est exclamé l'ancien milieu de terrain défensif du club de la capitale, dans des propos accordés à L'Équipe. Dès qu’ils ont lâché les chevaux, ils ont mis en difficulté le Bayern, ils se sont créé des occasions, mais ils ne l’ont fait que pendant dix minutes. On peut jouer avec panache tout en restant sérieux défensivement. On avait l’impression qu’ils avaient besoin que Kylian entre pour avoir du courage. Donc en fait, c’est le PSG de Mbappé. Pour le match retour, il faut absolument qu’il soit bien et mis dans les meilleures dispositions."
Cissé ne s'en cache pas : tout passera par Kylian Mbappé. "On en est réduits à ça. Je n’aime pas dire ça, car je déteste tout résumer à un seul joueur, mais c’est la réalité. Il faut qu’il soit là, il faut le mettre dans le coton, il n’y a pas d’autre option."
L'ancien Parisien opterait pour « un 3-5-2, clairement ". "Car dans une défense à quatre, les qualités de Nuno Mendes et Achraf Hakimi sont mal utilisées. Dans une équipe qui veut jouer en contre-attaques mais qui manque autant de profondeur, tu as besoin de ces deux dragsters en pistons, et trois défenseurs centraux suffisent pour couvrir la largeur. En plus, je les sens plus en sécurité défensivement dans ce système. Les pistons sont aussi la clé d’une meilleure menace offensive ? Évidemment, il ne peut pas y avoir que Mbappé car il va aussi être contrôlé. Il faut que le danger soit protéiforme dans la profondeur. Et puis dans ce 3-5-2, Neymar et Messi sont beaucoup plus à l’aise. Les blocs sont étirés par les appels, ils rentrent dans le cœur du jeu et ils ont toujours plusieurs solutions. Ils ont besoin d’avoir des appels. Mais en Allemagne, il faudra mettre un ingrédient que je n’ai pas vu : de l’agressivité...", a conclu Cissé.
