Pablo Longoria ne badine pas avec le respect de l’autrui au sein de son club. Ainsi, et comme il l’avait promis il y a quelques jours, l’homme fort de l’Olympique Marseille va punir de manière sévère ceux qui ont osé tenir des propos discriminatoires envers le joueur de Troyes, Hyun Jun Suk, lors du dernier match opposant les deux équipes. Ce sont des personnes présentes sur le banc, et dont l’identité n’a pas été divulguée publiquement, qui ont fauté.
Selon RMC Sport, une procédure interne a été lancée auprès des ressources humaines. Cela veut dire que le fautif (ou les fautifs) peut s’attendre à une sanction importante de la part du club. Elle peut aller d’une amende jusqu’à un licenciement.
Longoria prend le problème à bras-le-corps
Le président olympien tiendra-t-il du compte du fait que l’une des personnes incriminées est venue dans son bureau faire amende honorable et s’excuser pour avoir dérapé ? Rien n'est moins sûr, car il est très remonté. Parmi les mots qui étaient entendus à l’encontre du joueur sud-coréen c’est « shushis ». Ils ont été captés par les caméras d’Amazon Prime et les responsables marseillais les ont aussi décelés après le visionnage de la séquence.
Longoria les a jugés « inacceptables ». Il s’est d’ailleurs joint à l’initiative de Troyes, qui a porté l’affaire de la commission de discipline. Il a promis de faire toute la lumière cette histoire, et ne pas laisser passer une telle conduite au sein de son club. Force est de constater qu'il joint les actes aux paroles.
Par ailleurs, l’Espagnol a ordonné à ses joueurs sur le banc de ne plus parler de ceux de l'équipe adverse, quelles que soient les circonstances. Une règle non négociable. Si elle n'est pas respectée, il risque y avoir de lourdes conséquences. Avec toutes ces décisions fortes, il espère que c'est la dernière fois que l’image de l’OM se retrouve entachée par des problèmes de racisme.


