Jacques-Henri Eyraud, l'homme fort de l'Olympique de Marseille, n'y est pas allé par quatre chemins dans sa dernière interview, accordée au quotidien L'Equipe. Lassé par le pouvoir encombrant de Jean-Michel Aulas sur le football et l'influence qu'il a au sein des instances dirigeantes, le président phocéen a choisi de contre-attaquer.
Parmi les mots employés par JHE à l'endroit de JMA, il y a eu notamment un "je rendrai coup pour coup", ou encore "on ne peut plus accepter ça". Des paroles fortes et qui n'ont pas vraiment étonné en interne. Au contraire, à Marseille, tout le monde s'est rangé du côté du président, y compris le secteur sportif, et à sa tête l'entraineur Rudi Garcia.
Le coach olympien s'est présenté ce samedi en conférence de presse et il s'est dit "à 100% d'accord avec les déclarations de son président". "Ce n'est pas du folklore. On parle de choses plus que sérieuses et graves. On parle des joueurs qui ont été suspendus suite au match contre Lyon. J'ai lu les déclarations du président, et je suis d'accord mot pour mot avec ce qu'il a dit", a-t-il confié.
À la question si cette passe d'armes par médias interposés était quand même nécessaire, Garcia a ensuite rétorqué : "les choses peuvent se faire dans le respect. Mais il y a quand même des décisions qui ont été plus qu'étonnantes. On voit un joueur de l'OL, Anthony Lopes, frapper un membre du staff prendre 3 matches fermes. Et on voit Adil Rami, vociférer et hurler, et qui prend la même sanction. C'est juste des décisions incompréhensibles ou simplement politiques. Jacques-Henri l'a bien expliqué".