Dimanche soir, l’Olympique Lyonnais aurait pu rentrer sur la pelouse du stade Louis II avec la possibilité d’écarter presque définitivement Monaco de la course au titre. Seulement, pour cela, il aurait fallu que les Gones ne craquent pas mentalement face à Lille lors de la dernière journée et perdent trois points bêtement.
Car, appelons un chat, un chat. En gagnant 2-0 après une demi-heure de jeu à domicile contre un concurrent, perdre le match à l’issue des 90 minutes résulte presque d’une faute professionnelle.
"Les joueurs ont besoin de fraîcheur mentale, a concédé Rudi Garcia ce vendredi en conférence de presse. Il faut gagner à Monaco. Tout est encore possible pour le podium. Si on se projete sur le classement en cas de victoire à Monaco, tout est possible. Il ne faut pas faire de calcul, se lâcher."
De calculs, il n’en est finalement plus vraiment question depuis la défaite contre le LOSC. En gagnant dimanche soir, l’OL ne repasserait même pas sur le podium de la Ligue 1, toujours coincé un point derrière leur adversaire du jour.
Malgré tout, avec une intersaison qui s’annonce chaude entre Rhône et Saône avec l’avenir incertain de Garcia, le départ de Memphis, une qualification pour la Ligue des Champions serait la bienvenue pour les comptes financiers mais aussi pour l’attractivité lyonnaise.
A la différence de la saison dernière et de l’arrêt prématuré du championnat, l’Olympique Lyonnais n’aura pas d’excuses cette année. L’absence de C1 ne découlera que de leurs faits.
"Ce serait un échec total. Mais ce n'est pas du tout dans ma tête. Je ne pense qu'à gagner dimanche, a assuré de son côté Anthony Lopes. On sait qu'on est capable de faire des choses extraordinaires. Je n'ai aucun doute là-dessus. Il ne faut pas se relâcher. C'est sûr qu'une deuxième année sans Ligue des champions, ce serait un énorme échec."
Avec quatre matches à jouer, il y a désormais urgence. En plus de ce sentiment de revanche par rapport au duel en Coupe de France il y a plus d'une semaine, le match contre Monaco peut influer la saison lyonnaise dans un sens comme dans l’autre.


