Nabil Fekir St. Etienne Lyon 05112017Getty

OL - Genesio : "Je pense avoir terminé le travail"

Bruno Genesio sera resté trois ans et demi sur le banc lyonnais avant de quitter le Rhône à l'issue de la saison dernière et de s'engager avec le Beijin Goan, dans le championnat chinois. Invité par OLTV ce mardi, l'ancien entraîneur des Gones a défendu son bilan.

"Je n’ai pas le sentiment de ne pas avoir fini le boulot. On a pris la décision qu’il fallait avec le président. Je pense avoir terminé le travail, a-t-il affirmé. Tout n’a pas été parfait mais on a obtenu avec tous ceux qui ont travaillé à mes côtés des résultats corrects.

"Je suis parti à la fin de mon contrat et avec l’équipe directement qualifiée pour la Champions League."

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"Mon plus gros regret ? L'aller contre l'Ajax"

S'il garde des regrets de son passage, le technicien évoque notamment deux rencontres qui auraient pu envoyer les siens dans deux finales - alors que le palmarès du club ne s'est plus enrichi depuis une Coupe de France en 2012.

"Le match aller à l’Ajax en Europa League (défaite 4-1 avant une victoire inutile 3-1 au retour, ndlr). C’est le plus gros de mes regrets, a-t-il poursuivi. On a eu un gros coup dur avec la blessure d’Alex Lacazette. Positionner Nabil Fekir en pointe n’a pas été une réussite. Je ne me suis pas senti très bon dans la préparation du match.

"Le deuxième [regret] est le match contre Rennes en Coupe de France (défite 2-3, ndlr). Je savais que le climat serait particulier et je me suis laissé déborder par les émotions. Je n’ai pas réussi à bien préparer mes joueurs à cela."

Nabil Fekir St. Etienne Lyon 05112017Getty

Dernier sujet abordé par Genesio, le derby remporté à Geoffroy Guichard 5-0 en novembre 2017, lors duquel Nabil Fekir avait brandi son maillot face à la tribune avant que le terrain ne soit envahi.

"C’est un souvenir extraordinaire ce match. Gagner un derby avec un record de buts est extraordinaire. En direct, je trouvais ça un petit peu déplacé. Ce qui m’a le plus gêné, je me suis tout de suite dit que le match allait être arrêté et qu’on aurait pu mettre un ou deux buts encore. Avec le recul, cette image reste dans ma tête. C’est un très très bon souvenir.

"Cela me restera jusqu’à la fin. Ce geste pouvait passer pour un chambrage mais ça ne l’était pas. C’est indescriptible ce qu’il a ressenti avec ce cinquième but. Nabil Fekir n’est pas le genre de joueurs à chambrer."

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